1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif principal de cette étude [est] de colliger des données auprès de dossiers d’adultes qui ont commis au moins une agression sexuelle durant leur adolescence sans être connus des autorités avant l’âge adulte.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
L’hypothèse des auteures était «que ces AAAS [adolescents auteurs d’agression sexuelle] non appréhendés avant l’âge adulte se démarqueraient des AAAS connus des autorités (et des scientifiques) à différents égards.» (p.iii)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé des dossiers archivés «de 21 hommes adultes référés à l’IPPM [Institut Philippe-Pinel de Montréal] pour une expertise demandée par le Tribunal de la jeunesse en lien avec une infraction à caractère sexuel commise durant l’adolescence.» (p. 30)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Les données colligées par cette étude abordent divers aspects, tels que les antécédents de délinquance, les troubles mentaux, les intérêts sexuels déviants et la consommation de substances des participants. Concernant la famille, les données révèlent que «la moitié des agresseurs avaient un lien de sang avec leurs victimes et [que] presque la totalité de l’échantillon d’hommes a commis plus d’un événement sexuel abusif envers les victimes.» (p. 60) Également, cette recherche illustre «que les participants ont grandi, en majorité, au sein de milieux familiaux particulièrement dysfonctionnels (parents consommateurs, criminalisés, absents) et ont présenté d’ autres problèmes de comportement à l’adolescence, en plus des agressions sexuelles.» (p. 73) Finalement, il est montré qu’environ «la moitié des participants à l’étude ont été exposés ou victimes d’une forme de violence conjugale ou familiale étant plus jeunes.» (p. 58)