Violences de genre et stratégies de résistance

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Violences de genre et stratégies de résistance

Violences de genre et stratégies de résistances

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Référence bibliographique [21628]

Auclair, Isabelle. 2019. «Violences de genre et stratégies de résistance». Dans Genre, féminismes et développement : une trilogie en construction , sous la dir. de Charmain Levy et Martinez, Andrea, p. 231-252. Ottawa (Ontario): Les Presses de l’Université d’Ottawa.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]e présent chapitre a comme objectifs la familiarisation avec la généalogie et les principaux instruments internationaux concernant les violences de genre; le développement d’une typologie des violences faites aux femmes et des violences de genre, et la compréhension de leur interrelation grâce au concept de continuum; et la contextualisation des résistances aux violences de genre en prenant en compte l’intersection des rapports sociaux inégalitaires.» (p. 231)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Pour comprendre de façon intégrale les dynamiques violentes, il faut adopter une approche permettant d’analyser l’enchevêtrement des différents rapports sociaux inégalitaires, mais il faut aussi aborder les violences [de genre] de façon individuelle et dans leur ensemble. [Ainsi, elles] forment un continuum qui touche les femmes de tous les horizons et qui doit être au cœur des préoccupations du développement international et de l’action humanitaire.» (p. 246) D’ailleurs, selon le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, la violence appelée domestique, conjugale ou intrafamiliale «découle d’une socialisation et d’un rapport de force qui sont mis en place par l’organisation sociale qui établit une discrimination entre le rôle des hommes et celui des femmes […].» (p. 239-240) «Il est toutefois important de ne pas traiter ce phénomène de manière symétrique et d’éviter tout glissement analytique en décontextualisant les actes de violence et en évacuant le processus de socialisation et le système dans lequel les femmes vivent des discriminations et des violences systémiques et spécifiques. Par exemple, [le regroupement], illustre les dangers de l’utilisation erronée des statistiques de violences en utilisant de façon symétrique les violences systémiques dont sont victimes les femmes et les cas où des hommes sont victimes. Les auteures soulèvent ainsi que dans l’Enquête sociale générale, Statistique Canada comptabilise les gestes de défense des femmes (pour se protéger ou pour protéger leurs enfants) de la même façon que les gestes d’agression du conjoint.» (p. 238)