Référence bibliographique [21621]
Clément, Marie-Ève et Menand, Véronique. 2020. Travailler ensemble en amont pour mieux soutenir les familles. Mémoire remis à la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. Montréal:
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
Ce mémoire a été remis à la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse pour présenter «six constats rassemblés autour de deux axes, soit: […] les difficultés vécues par les familles du Québec et, […] la réponse des professionnels, services et organisations aux besoins des parents et des enfants inhérents ou résultant de ces difficultés.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«[L]es constats sont tous appuyés par des résultats de recherches, et principalement de ceux issus des enquêtes de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) menées auprès de la population des familles québécoises en 1999, 2004, 2012 et 2018. Réalisées pour le compte du Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS), ces enquêtes représentatives visent à documenter l’ampleur et l’évolution des conduites à caractère violent et négligent envers les enfants du Québec […]. D’autres résultats de recherches sont mis à profit dans l’identification des constats de ce mémoire, dont: […] une enquête populationnelle auprès des mères d’enfants 6 mois-8 ans réalisée par la Chaire de recherche en prévention de la maltraitance […]; […] un sondage en ligne réalisé auprès d’un échantillon de 1758 professionnels de la santé (ex.: médecins, infirmiers), de l’éducation (ex.: enseignants, éducateurs en milieux de garde) et des services sociaux (ex.: travailleurs sociaux, psychoéducateurs) œuvrant auprès des enfants ou des parents au moins 20% de leur temps […]; et […] diverses recherches évaluatives réalisées au Québec sur des programmes, services ou initiatives offerts aux familles en situation de vulnérabilités psychosociales […].» (p. 1)
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
Les autrices constatent, entre autres, qu’«[a]u Québec, de nombreuses familles vivent avec des difficultés qui peuvent affecter l’exercice de la parentalité.» (p. 2) «Au niveau de la santé mentale par exemple, ce sont 13% de l’ensemble des mères du Québec vivant au moins 40% du temps avec un enfant âgé entre 6 mois et 17 ans qui présentaient des symptômes dépressifs en 2012; le même taux est observé en 2018. Chez les pères, le taux était de 7,9% en 2012 et de 6,2% en 2018.» (p. 2) Les autrices affirment aussi que «[l]es punitions corporelles comme pratiques disciplinaires sont néfastes, enfreignent les droits des enfants et risquent d’engendrer des dérapages vers l’abus physique.» (p. 5) En effet, «selon l’enquête de l’ISQ sur la violence familiale, les enfants du Québec qui subissent de la punition corporelle sont 10 fois plus à risque de vivre également de la violence physique sévère au cours d’une année […].» (p. 5) Un autre constat des autrices et qu’«[u]ne réponse optimale aux besoins des parents et des enfants nécessite une collaboration entre les établissements, services et professionnels qui, à eux seuls, ne peuvent répondre à la complexité des besoins des familles.» (p. 10)