La mixité au travail comme facteur de progression et de rétention : l’exemple des services correctionnels québécois

La mixité au travail comme facteur de progression et de rétention : l’exemple des services correctionnels québécois

La mixité au travail comme facteur de progression et de rétention : l’exemple des services correctionnels québécois

La mixité au travail comme facteur de progression et de rétention : l’exemple des services correctionnels québécoiss

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Référence bibliographique [21618]

Brière, Sophie, Pellerin, Antoine, Laflamme, Anne-Marie et Laflamme, Julie Maude. 2019. «La mixité au travail comme facteur de progression et de rétention : l’exemple des services correctionnels québécois». Dans Les femmes dans des professions traditionnellement masculines , sous la dir. de Sophie Brière, p. 165-190. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche réalisée dans le milieu carcéral […] avait comme objectif de mieux comprendre le parcours des agentes de services correctionnels dans leur contexte organisationnel, de répertorier les obstacles persistants ou les facteurs facilitant leur progression et de déterminer les pratiques organisationnelles porteuses de changement.» (p. 184) Des défis entourant la conciliation travail-famille de ces agentes et certaines mesures organisationnelles pour y remédier sont d’ailleurs discutés dans l’étude.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteures ont «procédé à une étude exploratoire qualitative auprès de femmes qui œuvrent dans deux établissements de détention importants situés au Québec. Au total, 43 personnes ont été rencontrées en entrevues de groupe ou individuelles à Montréal et à Québec. Plus précisément, 26 agentes (dont certaines étaient chefs d’équipes), 12 agents et 5 gestionnaires.» (p. 171)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les entrevues que nous avons menées nous ont permis de constater que les femmes progressent véritablement dans ce milieu, malgré les nombreux obstacles auxquels elles font face quotidiennement. […] Les données recueillies montrent une réelle progression des femmes dans ce secteur. Elles ne sont plus des tokens. Les agentes sont nommées de façon récurrente dans les postes de gestion et tout indique que ces postes leur confèrent une emprise aussi importante sur leurs organisations que leurs collègues masculins.» (p. 184) Concernant la conciliation famille-travail, des «agents et agentes ont mentionné avoir éprouvé certaines difficultés à concilier leur horaire de travail avec leurs responsabilités parentales […]. Les entrevues ont toutefois révélé que plusieurs possibilités d’accommodement sont offertes par les gestionnaires afin de permettre une meilleure conciliation travail-famille, surtout lorsque des agents et des agentes vivent des situations particulièrement difficiles […]. Une gestionnaire a [notamment] mentionné avoir mis sur pied un programme particulier permettant aux employés qui rencontrent des difficultés personnelles ou familiales de changer leurs horaires de travail de façon temporaire […].» (p. 180) Comme autre mesure, en «plus du Régime québécois d’assurance parentale, les agentes de services correctionnels qui œuvrent dans des établissements de juridiction provinciale ont accès à un programme de retrait préventif avec indemnisation […].» (p. 173)