1. Objectifs

Intentions :
«Le présent chapitre propose un regard sur l’intégration des hommes à la vie militaire et sur leur retour à la vie civile après la libération.» (p. 268) L’impact du retour des miliaires sur leur vie familiale est notamment abordé dans l’étude.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Ce chapitre révèle que le «passage de la vie militaire à la vie civile présente plusieurs difficultés potentielles et est influencé par le ministère de la Défense nationale, les Forces armées canadiennes, le militaire, sa famille et son réseau social.» (p. 284) «Ainsi, alors que l’institution propose une appartenance forte à la famille militaire et le développement d’une complicité relationnelle significative, la qualité et la quantité des relations avec les membres de la famille sont mises à rude épreuve.» (p. 273) Par exemple, selon Régimbald et Deslauriers (2010), «les multiples absences du militaire exigent chaque fois une renégociation des rôles et des responsabilités au sein de la famille. En l’absence du père, la mère assume par défaut toutes les tâches domestiques et d’éducation des enfants et, à son retour, de nouvelles modalités s’imposent. Ces négociations et renégociations sont sources de stress et peuvent créer des occasions de frictions que d’autres familles n’ont pas à vivre aussi fréquemment.» (p. 273) «Les multiples absences du militaire durant sa carrière, ayant exigé des membres de la famille de nombreuses périodes d’adaptation, constituent à la fois un facteur de risque et un facteur de protection au moment de la libération. Ces absences créent un stress familial important, mais obligent aussi les membres de la famille à faire preuve d’une capacité d’adaptation et de résilience pour affronter les périodes difficiles.» (p. 278-279)