Indicateurs de suivi de la situation linguistique. Rapport 2, Familles ─ unions linguistiquement exogames et transmission des langues aux enfants (2001-2016)

Indicateurs de suivi de la situation linguistique. Rapport 2, Familles ─ unions linguistiquement exogames et transmission des langues aux enfants (2001-2016)

Indicateurs de suivi de la situation linguistique. Rapport 2, Familles ─ unions linguistiquement exogames et transmission des langues aux enfants (2001-2016)

Indicateurs de suivi de la situation linguistique. Rapport 2, Familles ─ unions linguistiquement exogames et transmission des langues aux enfants (2001-2016)s

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Référence bibliographique [21610]

Lavoie, Émilie et Páez Silva, Alejandro. 2019. Indicateurs de suivi de la situation linguistique. Rapport 2, Familles ─ unions linguistiquement exogames et transmission des langues aux enfants (2001-2016). Montréal: Gouvernement du Québec, Office québécois de la langue française; Centre de la statistique ethnoculturelle, langue et immigration.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent document fait partie d’une série de documents produits dans le cadre des travaux relatifs au suivi de la situation linguistique au Québec. Il vise à mettre à jour le portrait démolinguistique de la population du Québec qu’avait rendu public l’Office québécois de la langue française (Office), en 2016, sous le titre Indicateurs de suivi de la situation linguistique au Québec: portrait démolinguistique (1996-2011). […] Le présent rapport est ensuite divisé en deux parties: la première porte sur les unions linguistiquement exogames et la deuxième, sur la transmission des langues aux enfants qui vivent dans une famille linguistiquement exogame» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]es données utilisées dans ce document sont celles des questionnaires détaillés des recensements de la population distribués à un échantillon de la population. Ces questionnaires ont été distribués à 20 % des ménages privés en 2001 et en 2006, et à 25 % de ceux-ci en 2016. En ce qui concerne les données de 2011, deux sources ont été utilisées: [l]e questionnaire abrégé du recensement de la population, qui a été distribué à 100 % de la population canadienne et qui fournit les indicateurs portant sur la population totale [et] l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM), c’est-à-dire l’enquête volontaire qui a remplacé le questionnaire détaillé du Recensement de la population en 2011 et qui a été distribuée à 30 % des ménages privés.» (p. ii)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats révèlent qu’il «y avait un peu plus de 170 000 couples linguistiquement exogames au Québec en 2016, c’est-à-dire des couples dont les deux conjoints n’ont pas la même langue maternelle. Ces couples linguistiquement exogames incluent l’ensemble des couples mariés ou vivant en union libre, de sexe opposé ou de même sexe, avec ou sans enfant […]. La majorité des enfants vivant dans une famille linguistiquement exogame au Québec en 2016 étaient membres d’une famille où le couple était constitué d’un parent de langue française et d’un parent de langue anglaise (40,6 %), ou d’une famille dont le couple était formé d’un parent de langue française et d’un parent de langue maternelle tierce (43,6 %) […].» (p. 6) En outre, «[c]ontrairement à ce que l’on pouvait observer au sujet des langues parlées le plus souvent à la maison par les enfants vivant dans une famille linguistiquement exogame, la majorité des enfants issus de ces unions n’avaient qu’une seule langue maternelle. En 2016, chez les enfants issus de couples exogames français-anglais, 85,4 % avaient l’une ou l’autre de ces langues comme langue maternelle […]. Chez les enfants qui vivaient dans une famille exogame français-langue tierce ou anglais-langue tierce, l’enfant n’avait que le français ou l’anglais comme langue maternelle dans environ trois cas sur quatre […].» (p. 9)