L’incapacité chez les enfants au Québec. Portrait selon le recensement de 2016

L’incapacité chez les enfants au Québec. Portrait selon le recensement de 2016

L’incapacité chez les enfants au Québec. Portrait selon le recensement de 2016

L’incapacité chez les enfants au Québec. Portrait selon le recensement de 2016s

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Référence bibliographique [21607]

Major, Marie-Claire, Dugas, Lucie et Marquis, Vanessa. 2020. L’incapacité chez les enfants au Québec. Portrait selon le recensement de 2016. Drummondville (Québec): Gouvernement du Québec, Office des personnes handicapées du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce document présente le taux d’incapacité et les caractéristiques de l’incapacité chez les enfants de 0 à 17 ans au Québec. Il présente aussi un portrait des caractéristiques familiales, sociodémographiques et économiques des familles où vivent les enfants avec et sans incapacité.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le portrait est basé sur les données du Rencensement de 2016 de Statistique Canada.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Ce rapport [...] présente les premières données disponibles depuis une quinzaine d’années sur les enfants avec incapacité au Québec. Ces données permettent de constater qu’environ 259 735 enfants entre 0 et 17 ans ont une incapacité, ce qui représente 16,4% de tous les enfants. On y apprend aussi que les garçons sont proportionnellement plus nombreux à avoir une incapacité que les filles et que l’incapacité la plus répandue est celle liée à l’apprentissage, qui est présente chez 11 % de tous les enfants de 0 à 17 ans. Parmi les familles du Québec qui ont au moins un enfant de 0 à 17 ans, près du quart des familles comptent au moins un enfant avec incapacité et 16 % ont un enfant ayant une incapacité liée à l’apprentissage. Les enfants qui ont le statut d’immigrant sont moins nombreux en proportion à avoir une incapacité, alors que les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux à en avoir une. [Les] enfants avec incapacité sont plus susceptibles de vivre dans une famille peu nombreuse et dans une famille monoparentale que les enfants sans incapacité. On les retrouve également en plus grande proportion dans les familles qui ont des revenus plus faibles ou dans lesquelles on ne retrouve aucune personne salariée ou bénéficiaire d’un revenu d’emploi. Au niveau du logement, les familles des enfants avec incapacité sont proportionnellement plus nombreuses à être locataires plutôt que propriétaires de leur logement et à dépenser plus de 30 % de leur revenu pour couvrir les frais liés au logement.» (p. 33)