Que savons-nous des opinions des Québécoises et des Québécois sur la recomposition familiale?

Que savons-nous des opinions des Québécoises et des Québécois sur la recomposition familiale?

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Référence bibliographique [21598]

Saint-Jacques, Marie-Christine, Godbout, Elisabeth et Ivers, Hans. 2019. Que savons-nous des opinions des Québécoises et des Québécois sur la recomposition familiale?. Québec: Partenariat de recherche – Séparation parentale, recomposition familiale.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]a présente recherche s’est intéressée à l’opinion de la population québécoise sur cinq dimensions de la recomposition familiale […]: […] la famille recomposée comme structure familiale (par opposition à la ''famille intacte''), […] la situation et le devenir des enfants en famille recomposée, […] les droits et les responsabilités des beaux-parents, […] la perception des beaux-parents et […] les stéréotypes associés aux beaux-pères.» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La population sondée est composée de Québécois et de Québécoises âgés de 18 ans et plus pouvant s’exprimer en français ou en anglais participant à un panel web constitué de 200 000 personnes. Les noms de 6 000 participants à ce panel ont été extraits aléatoirement et 1 202 d’entre eux ont accepté de remplir le questionnaire.» (p. 2)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les résultats de l’étude, «l’opinion générale des Québécois concernant la famille recomposée comme structure montre que celle-ci n’est généralement pas perçue comme ayant ''moins de valeur'' que la famille biparentale intacte, mais elle est certainement décrite moins positivement (comme c’est aussi le cas de la famille monoparentale). Cependant, cette perception ne semble pas affecter l’opinion de la population sur le devenir des enfants qui grandissent dans ce type de familles qui s’avère majoritairement positive. Ce portrait global semble donc suggérer que la famille recomposée est perçue comme une réalité dont on peut s’accommoder sans trop de risques sans en faire un modèle de référence et encore moins un idéal. Sur le plan des droits et responsabilités des beaux-parents, l’opinion des Québécois révèle un certain consensus à propos de la possibilité pour un beau-parent impliqué dans la vie de son bel-enfant de consulter un médecin pour un problème de santé mineur de l’enfant, d’aller chercher le bulletin de l’enfant ou d’autoriser une sortie scolaire. Les actions portant plus à conséquences (par exemple, autoriser une opération médicale importante) ou d’autorité (par exemple, annuler un voyage scolaire) sont, au contraire, beaucoup moins endossées par les Québécois.» (p. 6)