Regards sur l’évolution des hommes au Québec et tendances sociétales

Regards sur l’évolution des hommes au Québec et tendances sociétales

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Référence bibliographique [21597]

Roy, Jacques. 2019. «Regards sur l’évolution des hommes au Québec et tendances sociétales». Dans Réalités masculines oubliées , sous la dir. de Jean-Martin Deslauriers, Lafrance, Marc et Tremblay, Gilles, p. 21-42. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objet de ce chapitre est de mettre en perspective un certain nombre de tendances sociétales qui traduisent des dimensions de l’évolution des hommes dans la société québécoise au cours des dernières décennies.» (p. 22) L’évolution en ce qui concerne la paternité est notamment abordée dans l’étude.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Certaines tendances sociétales sont apparues centrales pour rendre compte du portrait évolutif des réalités masculines […]. Il en est ainsi du choix sans cesse en progression de vivre seul, de la quête d’autonomie, de l’évolution à l’enseignement supérieur selon le sexe et du déclin de la masculinité traditionnelle.» (p. 36) D’ailleurs au sujet «des rôles de genre dans la sphère domestique et des soins aux enfants, la masculinité dite traditionnelle semblerait s’atténuer au Québec, surtout chez les jeunes pères. [Ce serait] du côté des hommes de 18 à 34 ans et même ceux de 35 à 54 ans par rapport à ceux de 55 ans et plus que s’inscrirait un partage plus égalitaire des tâches et moins genré entre les conjoints. [En outre,] Pronovost (2008) rapportait que les pères consacrent chaque semaine un temps “significatif” [à] la plupart sinon à l’ensemble des tâches familiales, dont le temps interactif avec les enfants qui viendrait en tête de liste de ces tâches.» (p. 31) «Cet engagement paternel se traduit [aussi] par une progression en 10 ans du nombre de gardes partagées chez les familles séparées. […]. Les hommes québécois s’investiraient de plus en plus dans leur rôle de père et prendraient davantage plaisir à le faire […].» (p. 32)