L’accès à la parole des enfants exposés aux hauts conflits de séparation parentale : dilemmes éthiques et défis méthodologiques

L’accès à la parole des enfants exposés aux hauts conflits de séparation parentale : dilemmes éthiques et défis méthodologiques

L’accès à la parole des enfants exposés aux hauts conflits de séparation parentale : dilemmes éthiques et défis méthodologiques

L’accès à la parole des enfants exposés aux hauts conflits de séparation parentale : dilemmes éthiques et défis méthodologiquess

| Ajouter

Référence bibliographique [21595]

Poitras, Karine, Godbout, Élisabeth, Saint-Jacques, Marie-Christine, Cyr, Francine et Janelle, Stéphanie. 2020. «L’accès à la parole des enfants exposés aux hauts conflits de séparation parentale : dilemmes éthiques et défis méthodologiques». Dans La recherche centrée sur l’enfant. Défis éthiques et innovations méthodologiques , sous la dir. de Isabel Côté, Lavoie, Kévin et Trottier-Cyr, Renée-Pier, p. 61-88. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans ce chapitre, les auteures proposent de discuter des frontières qui compliquent l’accès à la parole de l’enfant en situation de conflit sévère de séparation, puis de documenter les enjeux éthiques qui […] paraissent centraux à cette population, soit: […] le consentement à la recherche et le partage de l’autorité parentale; […] l’anticipation et le traitement des inconforts vécus par l’enfant, […] la protection des données de recherche et […] l’obligation de signaler.» (p. 64)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Le contenu proposé s’appuie sur les études menées par les autrices et auteurs auprès d’enfants participant à des services psychojudiciaires offerts aux familles vivant des conflits suivant la séparation […] ou recevant des services de droits d’accès supervisés […].» (p. 64)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Au sujet de l’obtention du consentement parental, les autrices affirment que «la participation de l’enfant à une recherche n’est pas une décision majeure, et l’exigence du double consentement parental risque de mettre en péril la réalisation d’une recherche. Or, nous constatons qu’il ne peut y avoir de règle unique, puisque certains sujets de recherche peuvent mener à un refus, prévisible et catégorique, de l’un des parents. […] D’autre part, le consentement parental doit être accompagné de l’assentiment de l’enfant.» (p. 69) En effet, «même si d’un point de vue juridique ou éthique, on considère qu’un enfant n’a pas la capacité légale et développementale pour consentir, il y a une obligation éthique à le faire participer à la décision de s’engager, ou non, dans l’étude.» (p. 69) «Avec des sujets délicats comme les conflits sévères de séparation, la chercheuse ou le chercheur doit établir avec soin un rapport avec l’enfant dans le but de le mettre à l’aise, de diminuer le stress exprimé à tout moment de la rencontre et il doit pouvoir offrir un accompagnement optimal si des signes de détresse surviennent.» (p. 72)