May the Real Surrogate Stand-Up: A Pluralist Critique of the Shared Decision-Making Model in Neonatal Intensive Care
May the Real Surrogate Stand-Up: A Pluralist Critique of the Shared Decision-Making Model in Neonatal Intensive Care
May the Real Surrogate Stand-Up: A Pluralist Critique of the Shared Decision-Making Model in Neonatal Intensive Care
May the Real Surrogate Stand-Up: A Pluralist Critique of the Shared Decision-Making Model in Neonatal Intensive Cares
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Référence bibliographique [2159]
Bergeron, Véronique. 2008. «May the Real Surrogate Stand-Up: A Pluralist Critique of the Shared Decision-Making Model in Neonatal Intensive Care». Montréal, Université McGill, Faculté de droit.
Intentions : « À l’unité des soins intensifs néonataux, les décisions portant sur le traitement des nouveau-nés impliquent une multitude d’influences normatives dont certaines peuvent entrer en compétition. Mettant à contribution le pluralisme juridique critique développé par Martha-Marie Kleinhans et Roderick Macdonald, cette thèse offre une analyse des interactions normatives qui émergent lorsque parents et personnel traitant se rencontrent au chevet d’un nouveau-né à l’état de santé précaire. » (p. 3)
2. Méthode
Type de traitement des données : Analyse de contenu Réflexion critique
3. Résumé
« En me basant sur le modèle de décision partagée favorisé par la Société Canadienne de Pédiatrie dans son énoncé de position sur les décisions médicales concernant les enfants et les adolescents, je soutiens qu’en contexte de soins intensifs néonataux, le consentement des parents n’est recherché qu’en cas d’incertitude ou de neutralité thérapeutique et non lorsque l’intérêt de l’enfant peut être adjugé avec certitude en vertu de critères médicaux. Par conséquent, la dimension « partagée » du processus décisionnel ne prend place que lorsque le personnel traitant estime qu’une incertitude suffisante justifie l’implication des parents dans le processus décisionnel. À l’aide d’études ethnographiques sur l’expérience vécue des parents à l’unité des soins intensifs néonataux, je souligne la différence marquée entre l’autorité décisionnelle donnée aux parents par le droit formel canadien, incluant les directives médicales, et l’autorité qu’ils exercent de facto au chevet de leur enfant. Je conclue par une réflexion critique sur l’émergence du pluralisme juridique aux soins intensifs néonataux par les dynamiques d’accommodement ou de résistance des parents envers les normes médicales en vigueur. » (p. 3)