Horaires atypiques : parents fatigués, famille ébranlée
Horaires atypiques : parents fatigués, famille ébranlée
Horaires atypiques : parents fatigués, famille ébranlée
Horaires atypiques : parents fatigués, famille ébranlées
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Référence bibliographique [21584]
Benoit, Prisca. 2021. Horaires atypiques : parents fatigués, famille ébranlée. Montréal: Observatoire des réalités familiales du Québec.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Pour donner un aperçu des difficultés à concilier famille et travail en contexte d’horaire atypique, l’Observatoire des réalités familiales du Québec rassemble une série d’études menées auprès de parents exerçant différents métiers où les horaires atypiques sont légion. S’il ne s’agit pas de brosser un portrait exhaustif de la situation, ce dossier vise à mettre en lumière certaines réalités parfois oubliées de la conciliation famille-travail.» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’autrice utilise différents textes de chercheur.es québécois.es sur la question.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Les faits saillants suivants ressortent des études analysées: «[l]es parents aux horaires de travail atypiques sont plus susceptibles d’être confrontés à la précarité, qu’elle soit financière ou dans leur emploi. Les personnes contraintes aux horaires atypiques sont à la recherche d’astuces pour concilier vie familiale et travail, mais les employeurs offrent peu de solutions à leur problème. La fatigue guette les parents aux horaires atypiques et, avec elle, l’épuisement professionnel, l’irritabilité, l’anxiété, voire la dépression. Les horaires atypiques affectent différemment les pères et les mères: les premiers tendent à travailler plus et à vivre des conflits famille-travail, les secondes coupent plus souvent leurs heures pour leur famille et diminuent leur revenu.» (p. 1) Afin de répondre aux besoins de ces parents, «[d]es solutions existent et ne demandent qu’à être appliquées. Par exemple, certains milieux d’emploi sont propices à accueillir des familles. Les chercheurs de l’étude du secteur hôtelier proposent de “prêter” les infrastructures de l’hôtel aux employé.es et à leur entourage pour les encourager à passer du temps ensemble. Les artistes musicaux amènent quant à eux leurs enfants sur leur lieu de travail lors de répétition, facilitant le gardiennage. Certain.es infirmier.ères profitent de milieu de garde à même leur lieu de travail, mais toutes ces mesures demandent encore à être étendues.» (p. 10)