Cultiver le soutien social chez les jeunes femmes ayant été placées en centre de réadaptation : quand la méfiance s’en mêle

Cultiver le soutien social chez les jeunes femmes ayant été placées en centre de réadaptation : quand la méfiance s’en mêle

Cultiver le soutien social chez les jeunes femmes ayant été placées en centre de réadaptation : quand la méfiance s’en mêle

Cultiver le soutien social chez les jeunes femmes ayant été placées en centre de réadaptation : quand la méfiance s’en mêles

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Référence bibliographique [21563]

Lanctôt, Nadine. 2019. «Cultiver le soutien social chez les jeunes femmes ayant été placées en centre de réadaptation : quand la méfiance s’en mêle». Dans Les paradoxes de la transition à la vie adulte. Perspectives croisées , sous la dir. de Julie Marcotte, Nadeau, France, Turcotte, Mathilde et Vaillancourt, Annie, p. 147-164. Québec: Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude s’attarde au soutien social rapporté au début de l’âge adulte par de jeunes femmes ayant été placées en centre de réadaptation au cours de leur adolescence. L’objectif étant de mieux comprendre comment la maltraitance subie au cours de l’enfance peut altérer le soutien social rapporté lors du passage à la vie adulte.» (p. 148)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cette recherche «est issue d’une vaste étude longitudinale qui a été menée auprès de 182 adolescentes ayant été placées en centre de réadaptation pendant au moins trois mois au cours de l’année 2008- 2009 (Lanctôt, 2010).» (p. 152) Le sous-échantillon de la présente étude est composé de 132 de ces 182 participantes.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats de cette étude révèlent donc que plus la maltraitance subie au cours de l’enfance est sévère, moins les jeunes femmes perçoivent disposer de soutien social au début de l’âge adulte. Cette association est de force modérée. Ensuite, les analyses de médiation ont permis de mieux comprendre les processus par lesquels cette relation s’actualise. Lorsque la propension à endosser des schémas de séparation et de rejet est considérée, le lien direct entre la maltraitance et le soutien social perçu disparaît, au profit d’une relation indirecte qui met en scène les schémas cognitifs. Ce résultat signifie que plus les expériences de maltraitance sont variées et sévères, plus les jeunes femmes croient que leurs besoins de sécurité, de stabilité, d’affection, d’empathie, de compréhension, d’approbation et de respect ne seront pas satisfaits en relation. Ces schémas de séparation et de rejet sont associés à un plus faible soutien social perçu.» (p. 158-159)