Donner une voix aux enfants immigrants et réfugiés en recherche

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Référence bibliographique [21551]

Gervais, Christine, Trottier-Cyr, Renée-Pier et Côté, Isabel. 2020. «Donner une voix aux enfants immigrants et réfugiés en recherche». Dans La recherche centrée sur l’enfant. Défis éthiques et innovations méthodologiques , sous la dir. de Isabel Côté, Lavoie, Kévin et Trottier-Cyr, Renée-Pier, p. 39-60. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce chapitre est de présenter les enjeux éthiques rencontrés au cours d’un projet de recherche s’intéressant aux relations familiales d’enfants âgés de six à quatorze ans, récemment immigrés au Québec.» (p. 40)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Quarante-trois enfants représentant 27 familles récemment immigrées au Québec ont participé au projet. Ils sont âgés de 6 à 14 ans [...], et on retrouve autant de filles que de garçons parmi les participants. Les enfants sont originaires de 17 pays différents situés en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique du Sud.» (p. 43)

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les chercheures rencontrent quatre enjeux éthiques pendant le projet. «Le premier enjeu éthique est survenu lors de la planification du projet et de l’évaluation de ses préjudices éventuels pour les enfants participants ou leur famille.» (p. 43) En effet, «[L]ors de l’élaboration des outils de collecte de données, l’équipe a réalisé qu’il était impossible de questionner l’enfant sur l’évolution de ses relations familiales sans l’avoir d’abord invité à raconter son voyage migratoire, et donc que certaines questions pouvaient être sensibles et douloureuses pour les enfants réfugiés ayant quitté leur pays dans l’urgence et/ou à la suite d’événements traumatiques.» (p. 43-44) «Le deuxième enjeu éthique rencontré dans la réalisation [du] projet relève de la communication avec les enfants et les familles dont le français n’est pas la langue maternelle.» (p. 46) Le troisième enjeu est qu’il est difficile de «[t]ransmettre suffisamment d’informations à l’enfant, dans un langage accessible, et établir rapidement une relation authentique avec lui afin qu’il soit en mesure de choisir librement et en toute connaissance de cause de participer à un projet de recherche […].» (p. 50) «Le dernier enjeu éthique rencontré concerne la relation ''triangulaire'' à créer entre l’enfant, les chercheuses et les parents.» (p. 52)