Éduquer sans l’école : qui ? pourquoi ? comment ? Résultats d’enquêtes en territoires francophones

Éduquer sans l’école : qui ? pourquoi ? comment ? Résultats d’enquêtes en territoires francophones

Éduquer sans l’école : qui ? pourquoi ? comment ? Résultats d’enquêtes en territoires francophones

Éduquer sans l’école : qui ? pourquoi ? comment ? Résultats d’enquêtes en territoires francophoness

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Référence bibliographique [21549]

Brabant, Christine. 2021. «Éduquer sans l’école : qui ? pourquoi ? comment ? Résultats d’enquêtes en territoires francophones ». Éducation et Sociétés, vol. 45, no 1, p. 97-122.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cet article vise à faire le portrait des «familles québécoises, suisses romandes et françaises ayant choisi l’AEF [l’apprentissage en famille, homeschooling] en remplacement de la fréquentation scolaire […].» (p. 110)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La multiplicité et la variété des modes administratifs ne facilitant pas une vue d’ensemble de la population visée, des échantillons de convenance ont été constitués avec l’aide des réseaux locaux, en tentant de joindre le plus grand nombre de familles pratiquant l’AEF avec au moins un enfant d’âge scolaire sur le territoire visé au moment du sondage. Un seul parent par famille pouvait participer. La première enquête, au Québec en 2003, a recueilli 203 questionnaires, représentant 505 enfants d’âge scolaire éduqués en famille […].» (p. 104) Ensuite, «[en] Suisse romande, 137 familles offrant l’AEF à 200 enfants ont participé [...].» (p. 104) «En France, le sondage a récolté les réponses de 3782 familles comportant 6495 enfants inscrits en AEF [...].» (p. 104)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«[L]es résultats montrent au Québec une surreprésentation des diplômés universitaires, titulaires de maîtrise et de doctorat surtout, chez les parents pratiquant l’AEF. Les répartitions du revenu familial et du lieu de résidence sont semblables à celles de l’ensemble des familles du Québec (Statistique Canada 2002).» (p. 105) Ensuite, les résultats québécois montrent que les principales motivations vers l’AEF sont l’enseignement individuel et en plus petits groupes, le rôle éducatif des parents, les raisons familiales, le développement social et psychologique de leur enfant par la vie familiale et communautaire, et un ratio adulte-enfant plus petit. Finalement, «[l]es approches éducatives sont très diversifiées dans chaque groupe et plusieurs pratiques sont spécifiques d’un apprentissage en famille […]. Il appert que les familles pratiquant l’AEF en francophonie occidentale forment une population diverse et particulière pour les attentes et les besoins éducationnels qu’elle exprime.» (p. 111)