Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec 2019. Portrait de la maltraitance vécue à domicile
Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec 2019. Portrait de la maltraitance vécue à domicile
Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec 2019. Portrait de la maltraitance vécue à domicile
Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec 2019. Portrait de la maltraitance vécue à domiciles
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Référence bibliographique [21480]
Gingras, Lucie, Audet, Nathalie et Perron, Bertrand. 2020. Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec 2019. Portrait de la maltraitance vécue à domicile. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.
Intentions : «L’objectif général de l’EMPAQ [Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec] est de mesurer les prévalences de la maltraitance au cours des 12 derniers mois chez les personnes âgées de 65 ans et plus résidant au Québec et qui vivent à domicile. L’enquête vise à produire des prévalences globales et pour quatre types de maltraitance dans leur forme ''violence'', soit la maltraitance psychologique, physique, sexuelle ainsi que financière, et pour la maltraitance physique dans sa forme ''négligence''.» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «La population visée par l’EMPAQ 2019 correspond à l’ensemble des personnes de 65 ans et plus vivant en ménage non institutionnel et étant admissibles au régime d’assurance maladie du Québec.» (p. 23) «La base de sondage utilisée pour sélectionner l’échantillon de l’enquête a été élaborée à partir des données du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).» (p. 23) «[U]n échantillon de 14 486 personnes a été sélectionné.» (p. 23)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Selon les résultats de l’étude, «[e]n ce qui a trait au lien entre la personne maltraitante et la personne aînée, on remarque que les enfants, beaux-fils ou belles-filles sont souvent mentionnés comme étant les auteurs de la maltraitance matérielle ou financière […]. Ensuite, on constate que ce sont les conjoints ou ex-conjoints de sexe masculin […] ou les enfants, beaux-fils ou belles-filles […] qui sont le plus souvent mentionnés comme étant les responsables de la maltraitance psychologique. Pour ce qui est des auteurs de la maltraitance physique et de la maltraitance sexuelle, si les conjoints ou ex-conjoints de sexe masculin […] et les membres de la famille (autres que les enfants) ou les amis […] semblent revenir plus souvent, les tests statistiques réalisés ne permettent pas d’affirmer qu’ils ont vraiment été mentionnés dans une proportion significativement plus élevée que les autres catégories de personnes maltraitantes.» (p. 141) De plus, «la maltraitance vécue par les personnes aînées vivant à leur domicile s’observe surtout dans un contexte de relations familiales ou conjugales, ce qui rend le repérage et l’intervention plus difficile.» (p. 144)