Les enfants d’expression anglaise et la vulnérabilité à la maternelle. Analyse des données de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017

Les enfants d’expression anglaise et la vulnérabilité à la maternelle. Analyse des données de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017

Les enfants d’expression anglaise et la vulnérabilité à la maternelle. Analyse des données de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017

Les enfants d’expression anglaise et la vulnérabilité à la maternelle. Analyse des données de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017s

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Référence bibliographique [21479]

Groleau, Amélie. 2019. Les enfants d’expression anglaise et la vulnérabilité à la maternelle. Analyse des données de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2017. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent rapport met donc l’accent sur l’étude de la vulnérabilité selon la langue maternelle, tout en examinant les principales caractéristiques liées au développement de l’enfant, dont certaines ont été mises en lumière par l’Enquête québécoise sur le parcours préscolaire des enfants de maternelle (EQPPEM).» (p. 3)

Questions/Hypothèses :
«Ce rapport avait pour objectif de tenter de répondre à la question suivante: comment expliquer que lorsqu’on les compare aux enfants ayant le français comme langue maternelle, les enfants de langue anglaise sont proportionnellement plus nombreux à être vulnérables dans quatre des cinq domaines de développement mesurés par l’Instrument de mesure du développement de la petite enfance (IMDPE)? Une seconde interrogation était d’ordre régional: est-ce que la situation des enfants anglophones est la même dans l’ensemble des régions sociosanitaires du Québec?» (p. 47)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce document est basé sur les résultats du rapport de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM), 2017. L’échantillon de cette étude fut de 5 178 enseignants et enseignantes qui répondirent pour plus de 80 000 élèves québécois.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats de ce rapport montrent qu’en «comparaison avec les enfants de langue française, ceux de langue anglaise sont moins nombreux, toutes proportions gardées, à être issus de familles monoparentales ou recomposées, deux caractéristiques liées à une plus grande probabilité de vulnérabilité dans différents domaines de développement. […] Par contre, les enfants anglophones sont plus susceptibles que les francophones de faire partie d’un ménage à faible revenu, une caractéristique associée à une plus forte probabilité d’être vulnérables dans chaque domaine de développement […]. De même, les enfants de langue anglaise sont proportionnellement moins nombreux que les enfants de langue française à avoir fréquenté un milieu de garde avant leur entrée à la maternelle […]. [De plus, parmi] les enfants qui ont été gardés avant la maternelle, ceux de langue anglaise ont proportionnellement été plus nombreux que ceux de langue française à se faire garder à partir de l’âge de 36 mois ou plus et à être restés dans le même milieu de garde durant leur parcours préscolaire. […] Finalement, on ne détecte pas de différence significative sur le plan statistique entre les deux groupes linguistiques en ce qui a trait au plus haut diplôme obtenu par l’un des parents ou au nombre moyen d’heures par semaine passées dans un service de garde.» (p. 45)