Combien coûterait la transformation des garderies privées en CPE?

Combien coûterait la transformation des garderies privées en CPE?

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Combien coûterait la transformation des garderies privées en CPE?s

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Référence bibliographique [21470]

Hurteau, Philippe. 2018. Combien coûterait la transformation des garderies privées en CPE?. Coll. «Combien coûterait la transformation des garderies privées en centre de la petite enfance?». Montréal: Institut de recherche et d’informations socio-économique (IRIS).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) «propose dans la présente note socioéconomique une évaluation du coût d’un élargissement substantiel du modèle des CPE [Centres de la petite enfance] plutôt que celui des garderies privées dites non subventionnées. […] Pour ce faire, cette note procédera en trois étapes: d’abord elle dressera un bilan de l’action gouvernementale des dernières années en matière de services de garde, ensuite elle présentera l’impact de ces actions sur le milieu et, finalement, elle estimera les coûts associés à un élargissement du réseau des CPE.» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
Cette note vise à répondre aux questions suivantes: «[f]aut-il mettre fin à la modulation des tarifs selon le revenu des parents? Faut-il prioriser le développement de maternelles 4 ans dans l’espoir de garantir de bons services?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise diverses données concernant la fiscalité des familles et des couples québécois, de même que des données sur les coûts de différents services de garde du Québec.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Ces données nous permettent de constater le lourd impact des décisions politiques, fiscales et tarifaires prises par Québec. Entre 2010 et 2018 […], les garderies privées non subventionnées représentent en moyenne 68,2 % des nouvelles places offertes aux parents. Dans ces conditions, l’on ne peut défendre l’idée d’un libre choix de ces derniers: alors que le Québec connaissait une période d’accroissement démographique, l’État a mis en place une politique visant à diriger les parents vers ces garderies à but lucratif.» (p. 9) Selon l’auteur, le nouveau gouvernement devrait «faire la promotion des services de garde sans but lucratif […]. D’un côté, les garderies non subventionnées cesseraient de se financer par l’entremise des fonds publics, ce qui aurait comme impact de rendre leur tarif d’inscription prohibitif pour la majorité de la population; de l’autre, les parents auraient des places disponibles dans de nouveaux CPE afin d’assurer la continuité des services. Le chemin entamé en 1997 par la création de cette institution toute particulière à la société québécoise peut se poursuivre, à la condition bien sûr que le présent gouvernement priorise les intérêts des jeunes enfants du Québec plutôt que ceux des propriétaires de garderies à but lucratif.» (p. 11)