Agir durant la petite enfance : les retombées économiques

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Référence bibliographique [21461]

Haeck, Catherine. 2019. Agir durant la petite enfance : les retombées économiques. Rapport présenté au Comité-conseil Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel. Montréal: Université du Québec à Montréal, Groupe de recherche sur le capital humain.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce rapport est divisé en quatre sections. Tout d’abord, […] un portrait de la pauvreté chez les enfants et des écarts de développement selon le niveau d’éducation des parents est présenté. Ensuite, l’accent est mis sur les interventions durant la petite enfance, incluant la période prénatale. [D]ans une troisième section, ce rapport dresse un portrait du décrochage scolaire et des coûts qui en découlent. Enfin, ce rapport met l’accent sur l’importance d’évaluer l’impact des programmes auprès des tout-petits […] afin de pouvoir identifier les interventions qui ont un réel impact sur la vie des enfants et leur parcours à long terme. […] Quelques pistes de réflexion mènent à la conclusion de ce rapport […].» (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce rapport se base sur des microdonnées longitudinales recueillies par Statistiques Canada et par L’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) au cours des dernières décennies. Les résultats de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM) de 2012 sont notamment utilisés.

Type de traitement des données :
Recension

3. Résumé


L’étude révèle qu’«[i]nvestir tôt dans la vie d’un enfant […] permet de réduire la vulnérabilité des enfants, ce qui contribue directement à leur bien-être à long terme. Favoriser l’apprentissage chez les tout-petits en réduisant les écarts dès l’enfance permet de penser qu’on pourrait à long terme voir un plus grand nombre de jeunes obtenir avec succès un DES [diplôme d’études secondaires] à l’intérieur d’une période de 5 à 7 ans et poursuivre leurs études. […] Concernant la petite enfance, il faut faire évoluer le modèle québécois. Au moment de sa création, l’idée des centres de la petite enfance [CPE] était non seulement d’offrir un service de garde éducatif, mais aussi de créer un milieu communautaire où les adultes de différents milieux allaient graviter autour de l’enfant. […] On pourrait aussi offrir des formations pour les parents, un service de garde ponctuel à la maison quand l’enfant est malade pourrait être envisagé pour les parents qui travaillent, mais ont un faible revenu, et des suivis à la maison inspirés du programme NurseFamily Partnership. Afin de favoriser l’égalité des chances, on devrait envisager dans ces milieux seulement des ratios enfants-éducateurs plus faibles. De manière générale, le processus d’accès à une place en CPE devrait donner la priorité aux enfants de parents à faibles revenus qui sont largement sous-représentés dans les CPE […], et le coût devrait être réduit pour ces familles.» (p. 17-18)