Femmes logement et pauvreté : dossier noir

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Référence bibliographique [21458]

Front d’action populaire en réaménagement urbain. 2019. Femmes logement et pauvreté : dossier noir. Montréal (Québec): Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce dossier vise à «faire le portrait des réalités vécues par les femmes locataires au Québec, leurs conditions particulières, les défis auxquels elles sont confrontées, tout en soulignant les solutions à mettre de l’avant.» (quatrième de couverture)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données utilisées pour ce document proviennent du recensement de 2016 de Statistique Canada.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Le recensement «dévoile que la situation des femmes au Québec tend à s’améliorer et que les écarts avec les hommes s’amenuisent. De 2006 à 2016, le revenu médian des ménages locataires dont le principal soutien financier est une femme a augmenté de 33,2% […]. Ces avancées peuvent entre autres être expliquées par des gains résultants de luttes féministes. Pour exemples, la Politique familiale de services de garde, les services de garde éducatifs subventionnés, l’Allocation famille […], le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), etc., sont autant de mesures structurantes et majeures qui ont permis de réduire un peu certaines inégalités entre les sexes.» (p. 2) Toutefois, il «n’est pas rare que les familles soient victimes de discrimination lors de la recherche d’un logement, jusqu’à devoir mentir au sujet des enfants. La situation est encore plus difficile pour celles à faible revenu et-ou monoparentales, particulièrement là où les grands logements familiaux manquent.» (p. 7) En outre, «[n]ombreuses sont les maisons d’hébergements à constater que les femmes victimes de violence conjugale qui y séjournent font face à de la discrimination au moment de louer un logement. La possibilité d’avoir accès à un logement à loyer modique peut constituer un élément important dans la difficile décision que doivent prendre les victimes de violence conjugale de quitter leur conjoint violent.» (p. 10)