Promouvoir l’accessibilité aux services de garde éducatifs pour tous les tout-petits. Rapport présenté au Comité-Conseil Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel

Promouvoir l’accessibilité aux services de garde éducatifs pour tous les tout-petits. Rapport présenté au Comité-Conseil Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel

Promouvoir l’accessibilité aux services de garde éducatifs pour tous les tout-petits. Rapport présenté au Comité-Conseil Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel

Promouvoir l’accessibilité aux services de garde éducatifs pour tous les tout-petits. Rapport présenté au Comité-Conseil Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiels

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Référence bibliographique [21457]

Saïas, Thomas, Mercerat, Coralie et Mörch, Carl-Maria. 2019. Promouvoir l’accessibilité aux services de garde éducatifs pour tous les tout-petits. Rapport présenté au Comité-Conseil Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel. Montréal: Université du Québec à Montréal, Équipe de recherche EPIONE.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce document mandaté par le Comité-conseil “Agir pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel” vise à analyser les contextes de non-recours aux services de garde éducatifs à l’enfance (SGEE).

Questions/Hypothèses :
«Le rapport est structuré en trois parties, correspondant aux questions posées au Comité-conseil: [q]ui sont les enfants les plus vulnérables, non-rejoints par les services éducatifs et pourquoi ne fréquentent-ils pas ces services? Quels sont leurs besoins? [Q]uelles sont les conséquences de ce phénomène? [C]omment faire pour répondre aux besoins de ces tout-petits?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]’équipe de recherche Epione […] a analysé les données de la littérature scientifique et de la littérature grise portant sur le phénomène étudié. […] Les données provenaient du Québec, du Canada, ou de contextes internationaux dont l’étude était pertinente pour le contexte québécois. […] 92 rapports et 169 articles scientifiques ont été identifiés (Littérature grise + Proquest, PsycInfo, Pubmed, Cochrane) […] et font l’objet du présent rapport.» (p. 1)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’étude révèle que la «défavorisation est à la fois une barrière au développement du potentiel des enfants et à l’accès aux services; Cette défavorisation est en partie tributaire de la défavorisation des parents. À ce titre, elle peut être qualifiée de transgénérationnelle; Les barrières identifiées relèvent d’une dimension institutionnelle et systémique, plus qu’individuelle. Il semble possible de les infléchir; Les personnes autochtones sont, au Québec, la population la plus vulnérable d’un point de vue de la santé et du développement des enfants.» (p. 6) Ainsi, les «enfants les plus exposés aux conséquences des inégalités vivent dans des contextes de défavorisation et fréquentent moins les SGEE. Ils sont ultérieurement plus à risque de développer des troubles de l’apprentissage, émotionnels ou comportementaux. En étant exposé aux précarités sociale, culturelle ou économique, l’enfant subit des facteurs sur lesquels il n’a pas de prise. La précarité n’est pas un facteur individuel, mais un processus social auquel un enfant est exposé en continu. Ce processus a des conséquences immédiates, devenant irréversibles sur le long terme. Agir tôt permet d’inverser ce processus, de rétablir une égalité des chances pour ces enfants et de les préparer à la vie scolaire et en collectivité. Plus les enfants vivent dans des contextes précaires, plus leur présence dans un SGEE sera bénéfique – à la condition fondamentale que ce service soit de qualité.» (p. 7)