1. Objectifs

Intentions :
Cette thèse par articles est composée de deux articles. «Le premier article étudie le lien entre les symptômes de dépression maternelle et le développement cognitif des enfants au début de leur parcours scolaire soit la préparation scolaire et le développement langagier en maternelle et les habiletés en mathématiques et en lecture en première année.» (p. xiii) La deuxième étude vise à évaluer «si la fréquentation d’un service de garde formel était associée aux symptômes de dépression maternelle et aux problèmes de comportement des enfants. [L’équipe de recherche a] aussi évalué si la fréquentation d’un service de garde formel modérait les liens longitudinaux entre les symptômes de dépression maternelle et les problèmes de comportement de l’enfant et entre les problèmes de comportement de l’enfant et les symptômes de dépression maternelle.» (p. 93)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
The first «study was conducted within the context of the Québec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) led by the Institut de la statistique du Québec. The QLSCD is representative of children born from mothers living in Québec between October 1997 and July 1998 (singleton births, n=2120) to ensure that all children in the cohort would enter school the same year. Information regarding the child was collected over the preschool period at the ages of 5 months, 1.5, 2.5, 3.5, and 4.5 years old and at the beginning of school at kindergarten (i.e., age 6 years) and grade 1 (i.e., age 7 years).» (p. 55) «The analyses included between 1109 and 1363 mother-child dyads depending on the child outcome assessed.» (p. 56) Data from the second study were also drawn from the QLSCD. The «final sample comprised 908 biologically related mother-child dyads at 5 months.» (p. 104)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Selon les résultats de la première étude, «[d]es symptômes de dépression maternelle plus élevés étaient associés à de moins bonnes habiletés en lecture chez les filles, mais pas chez les garçons, et ce avec une très petite taille d’effet. La fréquentation d’un service de garde ou le sexe de l’enfant ne modéraient pas les associations entre les symptômes de dépression maternelle et les autres mesures du développement cognitif. La fréquentation d’un service de garde durant la période préscolaire était associée à des scores plus élevés sur les mesures de développement cognitif toutefois, ces associations disparaissaient après l’ajustement avec les covariables incluant l’éducation de la mère, l’âge de l’enfant et le nombre de mois passé à l’école.» (p. 48) Selon la deuxième étude, «[l]a fréquentation d’un service de garde formel n’était pas associée aux symptômes de dépression maternelle et aux problèmes de comportement des enfants. La fréquentation d’un service de garde formel modérait l’association entre les symptômes de dépression maternelle à 3,5 ans et les problèmes intériorisés et les problèmes extériorisés à 5 ans et entre les problèmes extériorisés des filles à 3,5 ans et les symptômes de dépression maternelle à 5 ans.» (p. 94)