Du projet d’études au projet de vie une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec
Du projet d’études au projet de vie une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec
Du projet d’études au projet de vie une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec
Du projet d’études au projet de vie une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québecs
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Référence bibliographique [21426]
Ratel, Jean-Luc. 2019. «Du projet d’études au projet de vie une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Faculté des sciences de l’éducation.
Intentions : Cette thèse vise à «[c]ontribuer à une meilleure connaissance du phénomène des études universitaires chez les Premières Nations du Québec [et à comprendre] le sens conféré par les étudiants des Premières Nations du Québec à leurs parcours universitaires.» (p. 40) L’influence familiale et le fait d’avoir des responsabilités parentales ou non sont notamment des éléments abordés dans l’étude.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données [ont été] recueillies auprès de 23 étudiants et diplômés universitaires des Premières Nations du Québec et de 11 professionnels travaillant auprès d’eux […].» (p. ii) Les étudiants sont composés de «17 femmes et 6 hommes issus de 12 communautés différentes, qui se répartissent à peu près également entre le milieu urbain (12 participants sur 23) et le milieu rural (11 participants sur 23). Les 15 étudiants et 8 diplômés sont de langue maternelle française (13), anglaise (2) et autochtone (8) puis ont principalement étudié en français (16 sur 23) ou en anglais (7 sur 23).» (p. 49)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
L’étude révèle chez cette population «certaines avancées en matière de fréquentation postsecondaire, tant en termes de diplomation que de services culturellement pertinents, mais les statistiques démontrent que les étudiants autochtones sont encore surtout attirés par les formations collégiales.» (p. 250) «[L]e fait d’avoir grandi dans une famille qui valorisait l’éducation et entretenait un rapport positif à l’école demeure sans conteste un facteur déterminant dans la poursuite d’études universitaires chez les étudiants autochtones […].» (p. 185) En outre, avoir ou non des responsabilités parentales est également un facteur déterminant lors de leur inscription à l’université. De plus, ce «qui ressort particulièrement des cas de parents-étudiants, ce sont les relations d’interdépendance […] dans lesquelles s’insère le projet d’études. On doit donc chercher à comprendre ce qui les a conduits à entreprendre des études universitaires au-delà de leurs seules aspirations ou contraintes individuelles, surtout lorsque les deux parents entreprennent en même temps un retour aux études. […] Dans cette optique, les deux membres du couple doivent se concerter pour entreprendre en même temps leurs études et tenir compte de la scolarité de leurs enfants. […] Les logiques d’action des parents-étudiants s’inscrivent donc au cœur de la configuration des relations d’interdépendance au sein de la famille, d’abord immédiate, mais fréquemment au sein de la famille élargie.» (p. 186)