Portrait d’adolescents des Premières Nations

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Référence bibliographique [21425]

Dion, Jacinthe, De La Sablonnière, Mireille, Hains, Jennifer et Daigneault, Isabelle. 2019. «Portrait d’adolescents des Premières Nations». Dans Les paradoxes de la transition à la vie adulte. Perspectives croisées , sous la dir. de Julie Marcotte, Nadeau, France, Turcotte, Mathilde et Vaillancourt, Annie, p. 193-216. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent chapitre a pour objectif de dresser un portrait des jeunes d’une communauté des Premières Nations située sur le territoire québécois. Qui sont-ils? Que vivent-ils? Comment se sentent-ils?» (p. 194)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans le cadre de cette étude, 65 jeunes âgés de 14 à 19 ans (Moyenne = 16,3 ans) ont été rencontrés. Ce groupe était composé de 65 % de filles et de 35 % de garçons.» (p. 196) La communauté des participants n’est pas mentionnée, mais l’étude a été conduite par une équipe québécoise dans une école secondaire où l’enseignement est prodigué en français.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Concernant les caractéristiques sociodémographiques des participants, retenons que 88 % des jeunes demeuraient avec au moins un parent, qu’ils avaient en moyenne trois frères et sœurs, que seulement 39 % des mères de ces jeunes avaient obtenu un diplôme d’études secondaires et que le revenu familial moyen était estimé à moins de 35 000$/année.» (p. 198-199) La santé mentale, les problèmes de consommation de drogue et d’alcool, l’estime de soi et les événements de vie familiale difficiles des jeunes ont également été analysés par les auteures. «Les jeunes interrogés ont vécu en moyenne 3,9 évènements de vie familiale difficiles. Parmi ces évènements, 31 % des adolescents disaient avoir été témoins de violence conjugale physique et 47 % de violence conjugale verbale, 16 % mentionnaient de la violence physique à leur endroit ou sur d’autres enfants de leur famille et 37 % de la violence verbale. La violence entre enfants était aussi présente dans 36 % des familles. Enfin, ces jeunes ont vécu d’autres types d’évènements de vie familiale difficiles, tels que l’alcoolisme d’un parent (53,2 %), des problèmes d’argent (52,4 %), la séparation ou le divorce des parents (48,4 %), l’abandon des enfants par un parent (17,7 %), l’incarcération d’un membre de la famille (16,1 %), des abus sexuels (13,1 %) et l’abus sexuel d’un autre membre de la famille (11,3 %).» (p. 199)