Surpeuplement des logements en lien avec la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik : un suivi longitudinal
Surpeuplement des logements en lien avec la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik : un suivi longitudinal
Surpeuplement des logements en lien avec la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik : un suivi longitudinal
Surpeuplement des logements en lien avec la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik : un suivi longitudinals
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Référence bibliographique [21418]
Pepin, Camille. 2019. «Surpeuplement des logements en lien avec la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik : un suivi longitudinal». Québec, Université Laval, Département de psychologie.
Intentions : «Le premier objectif de ce mémoire est de déterminer s’il existe une association entre le surpeuplement des logements à l’enfance et la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik.» (p. 23) «Le deuxième objectif de ce mémoire est de tester le lien transversal attendu entre le surpeuplement des logements à l’adolescence et la détresse psychologique à cette même période. […] Le troisième objectif de ce mémoire est de vérifier si l’association entre le surpeuplement des logements et la détresse psychologique diffère entre les hommes et les femmes.» (p. 24)
Questions/Hypothèses : Premièrement, il est posé qu’une «association significative entre le fait d’habiter une maison surpeuplée à l’enfance et la détresse psychologique à l’adolescence, que cette association demeure une fois les modèles ajustés pour le statut socioéconomique (SSE) et le sexe.» (p. 24) Deuxièmement, il «est attendu d’observer une association significative entre le fait d’habiter une maison surpeuplée et la détresse psychologique à l’adolescence, et que cette association demeure une fois les modèles ajustés pour le SSE et le sexe.» (p. 24) Finalement, l’autrice fait l’hypothèse «que les femmes ayant vécu dans un logement surpeuplé durant leur enfance présentent davantage de détresse psychologique que les hommes, ou que les femmes n’ayant pas vécu dans un logement surpeuplé.» (p. 24)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «The participants are part of the Nunavik Child Development Study and come from the 14 Nunavik communities. Between 2005 and 2010 (Time 1, from now on referred as T1), eligible children (between 8 and 15 years old, born after at least 35 weeks of pregnancy, weighting a minimum of 2.5 kg, and without major birth defects) met the research team with their principal caregiver, usually the mother […]. […] Every child who participated at T1 (N = 294) was invited to participate at Time 2 (T2), when they were 18 years old on average between 2013 and 2016. At T2, the adolescents participated by themselves (without their parents) and provided written consent (N = 212).» (p. 34)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats obtenus ne soutiennent pas l’association entre la détresse psychologique des adolescents et le surpeuplement des logements vécu à l’enfance. «Selon cette revue systématique, bien que le surpeuplement des logements ne soit pas prédicteur de la détresse psychologique lorsqu’il est considéré seul, il pourrait être un prédicteur de la détresse psychologique lorsqu’il est associé avec d’autres indicateurs de pauvreté ou de déficience du logement.» (p. 60) Ensuite, les résultats ne soutiennent pas non plus l’association entre le surpeuplement des logements et la détresse psychologique de façon transversale, soit tous deux mesurés à l’adolescence. Finalement, l’association entre le surpeuplement des logements et la détresse psychologique dépendant du sexe de l’adolescent fut démontré «dans un seul des modèles, soit l’association entre le surpeuplement des logements mesuré de manière dichotomique et les idéations suicidaires lorsque tous deux sont mesurés à l’adolescence. Allant cependant en sens contraire de [l’hypothèse], dans ce modèle, la force de cette association n’était pas supérieure chez les femmes. De manière surprenante, [les] résultats indiquent que les hommes vivant dans un logement surpeuplé avaient moins de chance d’avoir sérieusement pensé à s’enlever la vie au cours de l’année précédant l’enquête.» (p. 61)