La rencontre des systèmes juridiques autochtones et étatiques : confrontation ou coopération?
La rencontre des systèmes juridiques autochtones et étatiques : confrontation ou coopération?
La rencontre des systèmes juridiques autochtones et étatiques : confrontation ou coopération?
La rencontre des systèmes juridiques autochtones et étatiques : confrontation ou coopération?s
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Référence bibliographique [21411]
Otis, Ghislain. 2019. La rencontre des systèmes juridiques autochtones et étatiques : confrontation ou coopération?. Québec: Presses de l’Université Laval.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Les textes rassemblés dans cet ouvrage bilingue sont issus de travaux réalisés dans le cadre du partenariat de recherche “État et cultures juridiques autochtones: un droit en quête de légitimité” dirigé par la Chaire de recherche du Canada sur la diversité juridique et les peuples autochtones. L’objectif de ce partenariat est de comparer et d’évaluer de manière intégrée – à partir d’études de cas menées dans différentes régions du monde – les pratiques de gestion des interactions entre les systèmes juridiques autochtones (ou coutumiers) et les systèmes étatiques.» (p. 1)
Questions/Hypothèses : «Les chercheuses et les chercheurs s’attachent à répondre aux grandes questions suivantes: [c]omment se manifeste le pluralisme juridique dans les cas étudiés? Comment sont organisées les interactions entre les cultures et les systèmes juridiques? Quelles pratiques ou quels modèles sont de nature à permettre une gestion plus effective et légitime du pluralisme juridique?» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Les différents chapitres du présent ouvrage portent sur la rencontre de l’État avec les univers juridiques autochtones ou coutumiers en Afrique, au Canada, en Europe et dans le Pacifique Sud. Chacune des trois parties du livre réunit des textes consacrés […] à un même thème principal (traitement des conflits, territoire et famille). Ce découpage thématique est toutefois loin d’être net, puisque les données et les analyses se rapportent souvent à plus d’un thème. Ainsi, l’étude du traitement des conflits chez les Atikamekw, qui a été placée dans la partie 1, a pour problématiques de fond la violence conjugale et la protection des enfants, questions qui relèvent aussi de la famille, étudiée dans la partie 3.» (p. 2) Les systèmes présentés dans ce livre «sont aussi mus par une logique d’autoprotection selon laquelle les opérateurs d’un système n’intégreront des éléments d’un autre système, ou n’en reconnaîtront la validité, que si cette articulation leur est favorable d’une manière ou d’une autre, ou du moins si cette articulation ne pose aucune menace sérieuse aux principes fondateurs de leur système. [C’est le cas pour l’État] québécois exige [notamment] que le droit atikamekw relatif à la protection des enfants soit conforme aux principes de la Loi sur la protection de la jeunesse. […].» (p. 4-5)
Les textes suivants font l’objet d’une fiche dans Famili@:
- Jaccoud, Mylène et al., «Le pluralisme juridique en contexte atikamekw nehirowisiw dans le secteur pénal et la protection de la jeunesse» - Grammond, Sébastien et Guay, Christiane, «L’interaction entre le droit innu et le droit québécois de l’adoption»