1. Objectifs

Intentions :
Ce document vise à brosser le portrait de la violence en contexte autochtone au Québec. La violence familiale est notamment discutée.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

L’analyse permet d’identifier quatre formes de violence en contexte autochtone: la «violence structurelle, qui prend racine dans les politiques d’assimilation et d’effacement des gouvernements depuis la Loi sur les Indiens; [l]a violence institutionnelle, qui est liée à la violence structurelle mais qui se rattache plus précisément au fonctionnement des institutions; [l]es violences familiale et personnelle, qui agissent sur le plan des relations interpersonnelles [et] la violence latérale, qui se met en place lorsque des familles ayant déjà été opprimées s’oppriment maintenant les unes les autres. […] Les jeunes femmes sont celles qui sont le plus touchées par des situations de violence, alors que plusieurs y sont confrontées sur une base quotidienne. […] La violence fait ainsi partie de l’environnement familial, alors que dans les cinq années précédant le recensement de 2014, un quart des femmes avaient été agressées par leur conjoint ou ex-conjoint, comparativement à 8 % pour les Allochtones. Lors d’une séparation, les femmes autochtones étaient huit fois plus susceptibles que les allochtones d’être tuées par leur ex-partenaire.» (p. 1) En outre, les abus sexuels étaient une autre forme de violence répertoriée. «Comme dans le cas de la violence, une grande majorité des abus sexuels se produisent dans le milieu familial. Parmi les cas d’inceste, ceux impliquant le père sont les plus nombreux, même si plusieurs abus rapportés impliquent aussi un grand-père, un oncle ou un cousin.» (p. 2)