1. Objectifs

Intentions :
Le rapport présente les conclusions finales de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. «[L]’Enquête nationale doit faire rapport sur: […] les causes systémiques de toutes formes de violence — y compris la violence sexuelle— à l’égard des femmes et des filles autochtones au Canada, notamment les causes sociales, économiques, culturelles, institutionnelles et historiques sous-jacentes qui contribuent à perpétuer la violence et les vulnérabilités particulières de ces femmes et de ces filles; […] les politiques et les pratiques institutionnelles mises en place en réponse à la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones au Canada, y compris le recensement et l’examen des pratiques éprouvées de réduction de la violence et de renforcement de la sécurité.» (p. 63)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’Enquête nationale a entendu les témoignages, en public ou en privé, de toute personne qui voulait témoigner, principalement des survivantes et des familles affectées (la notion de famille comprend ici les familles choisies). Des experts, des Gardiens du savoir et des Aînés autochtones ont aussi été interrogés. De plus, «les expressions artistiques dépeignant une réaction ou renvoyant à une expérience liée à la violence touchant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA [bispirituelles, transgenres, lesbiennes, bisexuelles, queer, en questionnement, intersexuées, asexuelles, de diverses identités de genre ou non binaires] autochtones étaient aussi acceptées.» (p. 68)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Par ses conclusions, le rapport relie les témoignages recueillis dans le cadre du processus de consignation de la vérité aux violations des droits fondamentaux et autochtones des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA autochtones.» (p. 71) Le rapport s’intéresse particulièrement au «rôle des relations, et aussi sur les rencontres significatives qui surviennent dans le cadre de telles relations, relations que les membres des familles de ces femmes et que ces survivantes estiment mener aux préjudices, à la violence et à la souffrance, ou encore atténuer ceux-ci.» (p. 71) Le volume 1a comprend les sections 1 et 2 du rapport. La section 1 sert de mise en contexte. «La section 2 met l’accent sur les témoignages des familles, des amis et des proches des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA autochtones disparues et assassinées ainsi que sur les récits des survivantes de la violence. Ces témoignages […] permettent de mieux comprendre leurs contacts avec les formes d’oppression individuelles, institutionnelles et systémiques. Cette section aborde quatre domaines où l’on porte atteinte aux droits de la personne: la culture, la santé, la sécurité et la justice.» (p. 92) Le rapport met l’accent, entre autres, sur l’importance d’écouter les familles. En effet, «[l]orsqu’une femme, une fille ou une personne 2ELGBTQQIA autochtone est portée disparue, les vrais experts sont les personnes les plus proches d’elle.» (p. 776) De nombreux exemples spécifiques au Québec sont décrits dans le rapport.