Les causes de la surreprésentation des enfants autochtones en PJ
Les causes de la surreprésentation des enfants autochtones en PJ
Les causes de la surreprésentation des enfants autochtones en PJ
Les causes de la surreprésentation des enfants autochtones en PJs
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Référence bibliographique [21404]
Guay, Christiane et Ellington, Lisa. 2019. Les causes de la surreprésentation des enfants autochtones en PJ. Québec: Gouvernement du Québec, Commission d’enquête sur les relations entre les autochtones et certains services publics.
Intentions : Cette fiche synthèse a pour objectif de faire état des connaissances sur la surreprésentation des enfants autochtones dans le système de protection de la jeunesse (PJ) au Québec.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Selon plusieurs études, cette surreprésentation peut s’expliquer, en partie, par des facteurs de risque plus élevés au sein des familles autochtones, tels que la pauvreté et les conditions socioéconomiques précaires […]. Des disparités importantes subsistent entre les Allochtones et les Autochtones tant sur le plan du revenu, de l’emploi, de l’éducation que des conditions de vie. […] Ces problèmes créent non seulement une entrée plus fréquente des familles autochtones dans le système de PJ, mais cela entrave aussi leur possibilité d’en ressortir. [Par ailleurs], la surreprésentation des enfants autochtones s’explique aussi par l’histoire coloniale, les politiques d’assimilation (tels que les pensionnats) ainsi que les stratégies pour intégrer ces enfants à la société occidentale […]. Dans les faits, ces politiques ont créé un fossé entre les générations et engendré des traumatismes intergénérationnels qui contribuent largement aux problèmes sociaux et économiques observés au sein des familles autochtones […].» (p. 1) Par ailleurs, le sous-financement et le manque de services préventifs, de même que des biais culturels dans l’intervention influencent aussi la surreprésentation de ces enfants en PJ. Ainsi, parce qu’ils «sont fondés sur des conceptions occidentales de la famille et de l’intervention sociale, les régimes de protection de la jeunesse laissent ainsi peu de place à des pratiques culturellement sensibles et contribuent par le fait même aux taux élevés de prise en charge et de placement des enfants autochtones.» (p. 2)