Réclamer notre pouvoir et notre place : un rapport complémentaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Kepek-Québec

Réclamer notre pouvoir et notre place : un rapport complémentaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Kepek-Québec

Réclamer notre pouvoir et notre place : un rapport complémentaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Kepek-Québec

Réclamer notre pouvoir et notre place : un rapport complémentaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Kepek-Québecs

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Référence bibliographique [21396]

Commission d’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. 2019. Réclamer notre pouvoir et notre place : un rapport complémentaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Kepek-Québec. Ottawa (Ontario): Commission d’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le rapport présente les conclusions finales de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Le rapport de l’Enquête nationale porte sur les causes systémiques de la violence envers les femmes et les filles autochtones au Canada ainsi que sur les politiques et les pratiques mises en place pour répondre à cette violence. Le volume 2 du rapport porte spécifiquement sur la situation au Québec.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’analyse présentée dans ce volume se fonde principalement sur les témoignages livrés par des membres des Premières Nations lors des deux audiences communautaires tenues au Québec. Il s’agit de 67 témoignages publics, de 18 témoignages à huis clos et de 55 témoignages sous forme de déclarations publiques. […] L’analyse s’appuie aussi sur les travaux complémentaires effectués par l’Enquête nationale au Québec. Cette équipe a requis les dossiers médicaux, les attestations de naissance, de décès, de changement de nom et d’adoption, les baptistères et les certificats d’inhumation afin d’examiner la situation concernant 24 enfants rapportés disparus lors des témoignages des audiences communautaires tenues au Québec. Elle a également examiné des dossiers d’enquête des services de police et des documents institutionnels connexes. […] En excluant les cas pour lesquels aucun dossier n’a été transmis, un total de 21 enquêtes policières liées à des décès, des suicides, des morts suspectes, des séquestrations, des agressions sexuelles et de voies de fait a pu être révisé. En plus d’examiner l’ensemble de la preuve présentée plus haut, l’équipe de recherche a effectué une recension d’écrits qui apparaissaient particulièrement pertinents à la lumière des faits mis de l’avant par les témoins (articles, rapports de recherche, rapports d’enquête, etc.).» (p. 18)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Après avoir décrit la situation générale des femmes et des filles autochtones au Québec et présenté plusieurs témoignages, le rapport conclue que «[l]es vérités des survivantes et des familles ont révélé que les disparitions, les morts violentes et les assassinats sont le produit de l’accumulation des violences que les femmes et les filles autochtones vivent depuis des générations, le plus souvent dans l’indifférence et parfois même le mépris. La violence faite aux femmes et aux filles autochtones s’inscrit sur une toile de fond complexe. Cette violence peut être physique, psychologique, financière, sexuelle ou spirituelle. Elle peut être interpersonnelle, familiale, communautaire ou institutionnelle. Elle est souvent tout cela à la fois. Ce qu’il faut retenir, c’est que cette violence est avant tout structurelle, c’est-à-dire qu’elle prend sa source dans le système et les politiques génocidaires mis en place bien avant la naissance de chacune d’entre elles. Les effets de ces politiques coloniales et l’emprise de l’Église ont brisé les liens familiaux et communautaires qui étaient intimement liés au territoire et ont altéré considérablement le mode de vie des familles des Premières Nations au Québec.» (p. 151)