Les déterminants de l’implication paternelle durant la petite enfance : une approche multifactorielle et multidimensionnelle

Les déterminants de l’implication paternelle durant la petite enfance : une approche multifactorielle et multidimensionnelle

Les déterminants de l’implication paternelle durant la petite enfance : une approche multifactorielle et multidimensionnelle

Les déterminants de l’implication paternelle durant la petite enfance : une approche multifactorielle et multidimensionnelles

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Référence bibliographique [21377]

Levesque, Catherine. 2020. «Les déterminants de l’implication paternelle durant la petite enfance : une approche multifactorielle et multidimensionnelle». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif premier de ce mémoire est d’examiner les associations entre plusieurs dimensions de l’implication paternelle mesurée à la petite enfance et différents facteurs identifiés dans la littérature comme étant des déterminants de l’implication paternelle, soit la santé psychologique, le stress parental, le sentiment d’efficacité et le sentiment de satisfaction à l’égard du rôle parental, le sexe de l’enfant, la perception d’avoir un enfant difficile, l’alliance parentale, la qualité de la relation conjugale, les attitudes et croyances maternelles de type sentinelle à l’égard du rôle paternel et le soutien offert par la mère au rôle paternel. Le second objectif consiste à examiner la contribution unique et partagée de ces différents facteurs, lorsqu’ils sont pris en compte simultanément, dans la prédiction des différentes dimensions de l’implication paternelle (en termes de nombre d’heures par semaine et de proportion de temps en dehors du travail), soit l’engagement dans les soins et les jeux, l’accessibilité et la responsabilité.» (p. 17)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Le projet de recherche plus vaste dans lequel s’insère ce mémoire compte la participation de 104 familles biparentales intactes (père-mère-enfant) rencontrées à leur domicile lorsque les enfants (54 filles et 50 garçons) sont âgés de 6, 12 et 18 mois. [...] L’échantillon de la présente étude est [...] composé de 84 pères ayant un enfant âgé en moyenne de 6.82 mois (ET= 1.22, variant de 5 à 10 mois). Les pères étaient âgés entre 25 et 44 ans (M = 33 ans, ET = 4.2) lors de la première rencontre et les mères entre 22 et 40 ans (M = 31 ans, ET = 4.23). Au total, 19% des pères et 16% des mères de l’échantillon sont nés ailleurs qu’au Canada.» (p. 18-19)

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif
- Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


«[D]ans l’ensemble, les facteurs identifiés dans la littérature comme des déterminants de l’implication paternelle se sont tous avérés être associés à une ou plusieurs dimensions de l’implication, à l’exception de la santé psychologique du père. Les résultats suggèrent que: le sentiment d’efficacité du père et le sexe de l’enfant sont des prédicteurs de l’accessibilité, la perception d’avoir un enfant difficile prédit l’engagement dans les jeux, le soutien offert par la mère prédit l’engagement dans les soins, alors que les attitudes et les croyances de type sentinelle de la mère prédisent la proportion de temps libre consacré aux soins et la proportion d’implication totale en dehors du travail.» (p. 40) Plus précisément, «[l]a responsabilité est la seule dimension de l’implication paternelle qui semble associée à la santé psychologique du père. Bien que cette relation soit petite et ne persiste pas lorsque les variables contrôles sont prises en compte, elle suggère qu’un plus grand nombre de symptômes psychologiques amènerait les pères à s’impliquer davantage en l’absence de leur enfant.» (p. 41) En conclusion, «[l]es résultats [de cette étude] mettent en lumière l’importance d’offrir des ressources aux pères afin de les soutenir dans leur rôle de parent, plus particulièrement lorsqu’ils vivent du stress ou sont confrontés à un enfant perçu comme étant plus difficile.» (p. 48)