1. Objectifs

Intentions :
«[L]e Conseil [du statut de la femme] émet le présent avis dans le but de conseiller le gouvernement en vue d’améliorer les conditions de vie des personnes aînées en perte d’autonomie ainsi que celles des prestataires de soins.» (p. 12)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«[L]e Conseil a réalisé une recension des écrits et des consultations auprès de personnes travaillant dans le domaine. Plus précisément, le présent avis s’appuie sur l’ensemble des travaux suivants: une recension des écrits sur le care […]; un portrait quantitatif de la proche aidance […]; un repérage et une analyse des politiques, des programmes et des mesures gouvernementales consacrés au soutien à domicile ou à l’hébergement des personnes aînées en perte d’autonomie et à leurs proches; une étude empirique menée auprès de personnes aînées et de personnes exerçant un rôle dans la planification, la gestion ou la prestation de leurs soins; une consultation de 12 organisations qui, en juin 2017, ont été invitées à exprimer leurs points de vue sur l’organisation des soins de santé et de services sociaux consacrés aux personnes aînées et à leurs proches.» (p. 12)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Ce document aborde plusieurs aspects du vieillissement, dont la place de la proche aidance ainsi que ses aspects positifs et négatifs pour les individus et les familles. Par exemple, «les travaux sur la proche aidance mettent en lumière, en général, un inégal partage de ce travail dans les familles […].» (p. 76) «Diverses études montrent que les attentes envers les conjointes et les conjoints sont nettement plus élevées qu’à l’égard des enfants et des autres membres de la famille […].» (p. 76) De plus, «[l]a perception des enfants vis-à-vis les aptitudes de leur père et de leur mère influencerait […] le soutien offert au parent aîné prenant soin de son conjoint ou de sa conjointe.» (p. 76) Bref, «[l]es travaux du Conseil montrent que la proche aidance se révèle lourde de conséquences pour les personnes, plus souvent des femmes, dont l’engagement pallie des limites en matière de services publics. C’est aussi à celles-ci que songe le Conseil en promouvant l’accessibilité des soins à domicile et des services d’hébergement réservés aux personnes aînées en perte d’autonomie. De fait, le Conseil désire vivement que la proche aidance demeure un choix, et que les personnes qui s’y engagent soient soutenues de manière appropriée.» (p. 99)