Fardeau objectif, fardeau subjectif et détresse psychologique chez les proches d’ainés ayant subi un traumatisme crânio-cérébral
Fardeau objectif, fardeau subjectif et détresse psychologique chez les proches d’ainés ayant subi un traumatisme crânio-cérébral
Fardeau objectif, fardeau subjectif et détresse psychologique chez les proches d’ainés ayant subi un traumatisme crânio-cérébral
Fardeau objectif, fardeau subjectif et détresse psychologique chez les proches d’ainés ayant subi un traumatisme crânio-cérébrals
|
Référence bibliographique [21373]
Villeneuve, Karèle. 2020. «Fardeau objectif, fardeau subjectif et détresse psychologique chez les proches d’ainés ayant subi un traumatisme crânio-cérébral». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, Département de psychologie.
Intentions : «La présente étude a pour premier objectif de documenter le fardeau subjectif (réactions émotionnelles relatives au rôle d’aidant), le fardeau objectif (changements concrets au sein des activités et responsabilités depuis le TCC) et la détresse psychologique (symptômes anxieux et dépressifs) chez les proches de personnes de 65 ans et plus ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC), et ce quatre mois après l’accident. Le second objectif consiste à évaluer la contribution du soutien social, des changements observés chez la victime âgée, de l’âge du proche ainsi que la gravité du TCC sur le fardeau subjectif et la détresse psychologique de ces aidants.» (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «The sample included 46 caregivers of elder persons (65 years or older) having sustained mild to severe TBI hospitalized for a TBI at a Level I trauma center (Hôpital de l’Enfant-Jésus in Québec City, Canada).» (p. 24)
Type de traitement des données : Analyse de contenu Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats démontrent que, bien que les proches ne subissent pas directement la blessure, plusieurs souffrent indirectement des conséquences du TCC. À l’égard du premier objectif descriptif, la presque totalité (88%) des proches rapporte au moins une forme de fardeau objectif, soit une augmentation du temps accordé aux soins de l’aîné comparativement à la période pré-accident ou une diminution du temps octroyé à d’autres sphères de vie (vie professionnelle, loisirs, contacts sociaux). Un peu plus que le quart de l’échantillon présente des symptômes soit dépressifs ou anxieux significatifs (27%) et rapporte un fardeau subjectif minimalement léger (28%). Concernant le second objectif, les régressions linéaires exploratoires suggèrent qu’un plus grand nombre de plaintes subjectives à l’égard de l’aîné blessé et qu’un plus faible soutien social perçu seraient deux prédicticteurs d’un plus lourd fardeau subjectif et d’une plus grande détresse psychologique. Un plus jeune âge du proche prédirait uniquement un plus lourd fardeau subjectif. La gravité du TCC ne prédirait ni le fardeau subjectif, ni la détresse psychologique.» (p. 55)