Accompagner un proche en fin de vie

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Accompagner un proche en fin de vies

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Référence bibliographique [21362]

Allard, Emilie. 2020. «Accompagner un proche en fin de vie ». Théologiques, vol. 28, no 1, p. 75-95.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[S]achant que l’expérience des proches aidant(e)s diffère selon plusieurs dimensions, dont le genre et la relation entretenue avec la personne malade, [l’auteur a] décidé d’explorer [dans cette étude] l’expérience de femmes qui sont proches aidantes de leur partenaire vivant avec un cancer.» (p. 76) Plus précisément, «cet article propose d’interpréter la fragilité [c’est-à-dire les fragilités possiblement vécues par les proches aidant(e)s avant le décès de la personne aidée] comme une source de souffrance (conception négative) et comme une source de redéfinition personnelle (conception positive) à l’intérieur d’une expérience. [L’] objectif n’est pas de présenter la fragilité comme une force, mais plutôt comme le travail entourant sa reconnaissance et sa mise en signification.» (p. 77)

Questions/Hypothèses :
«La question ayant guidé [cette] recherche [est] la suivante: ''Comment les conjointes se préparent-elles au décès de leur partenaire?'' (Allard 2019).» (p. 76)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 11 femmes, conjointes d’une personne en fin de vie.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Dans le cadre de cette étude, l’auteure «propose d’aborder [la] réflexion des fragilités des proches aidant(e)s en prenant pour appui les trois grands thèmes [ayant émergé d’un des entretiens faits par l’auteur]. D’abord, celui de la confrontation à la perte du partenaire [, puis] celui de la quête de sens en fin, [et pour] finir […] la solitude ressentie par l’aidante dans son expérience […].» (p. 77-78) En conclusion, l’auteure soulève la nécessité «d’être conscient que les proches aidant(e)s auront à jongler simultanément avec l’accompagnement de la personne malade et la redéfinition de leur identité personnelle et du sens de leur vie. Cela nécessite pour le professionnel d’adopter consciemment une posture d’accueil et d’inciter les proches aidant(e)s à se raconter sur ce qu’ils vivent et d’exposer librement leurs questionnements existentiels.» (p. 92)