Billette, Véronique, Gagnon, Éric, Séguin, Anne-Marie, Charette, Alexandra, Van Pevenage, Isabelle, Dallaire, Bernadette, Tourigny, André et Sévigny, Andrée. 2019. «Vivre seul chez soi : l’importance des soutiens ». Pluriâges, vol. 9, no 1.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Le présent article aborde l’importance et le rôle du soutien pour les personnes âgées qui vivent seuls. Il s’inscrit dans «le cadre de la recherche intitulée Des besoins aux ressources: Diversité des milieux et des stratégies déployées par les personnes âgées […].» (p. 16)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 43 personnes âgées (dont 38 femmes) qui proviennent surtout de la Capitale-Nationale et de Montréal.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats montrent que le «soutien offert par la famille est très important pour la plupart des participantes à l’étude.» (p. 17) Ainsi, les membres de la famille sont ceux «qui offrent généralement la majeure partie de l’aide. Toutefois, cette situation n’est pas idéale. Dans certaines circonstances, les proches aidants ne suffisent pas à la tâche, et une implication trop exigeante peut avoir des conséquences sur leur santé, sur leur revenu, etc. Malgré la bonne volonté de ces proches et les acrobaties faites pour concilier aide, travail, famille, etc., le soutien qu’ils tentent d’assurer peut s’avérer incertain: la disponibilité de l’aide peut alors varier pour une foule de raisons. [Ainsi, la] capacité de la personne âgée de pouvoir vieillir chez elle repose en grande partie sur les épaules des personnes qui composent son réseau de soutien. Le manque de ressources publiques et de services accessibles quand les besoins deviennent importants impose une pression sur les familles et sur les autres proches, mais aussi sur les personnes âgées elles-mêmes; car la plupart d’entre elles tiennent à épargner les membres de leur réseau et à ne pas devenir un fardeau.» (p. 20) Les auteurs notent également que les participants «souhaitent maintenir la diversité et la complexité des liens avec leurs proches aidants. Ainsi, elles vont tenter d’éviter l’inversion de certains rôles comme ceux de parents-enfants […].» (p. 19)