Étude d’incidence québécoise sur les situations évaluées en protection de la jeunesse en 2014 : Portrait provincial. Faits saillants

Étude d’incidence québécoise sur les situations évaluées en protection de la jeunesse en 2014 : Portrait provincial. Faits saillants

Étude d’incidence québécoise sur les situations évaluées en protection de la jeunesse en 2014 : Portrait provincial. Faits saillants

Étude d’incidence québécoise sur les situations évaluées en protection de la jeunesse en 2014 : Portrait provincial. Faits saillantss

| Ajouter

Référence bibliographique [21324]

Hélie, Sonia, Collin-Vézina, Delphine, Turcotte, Daniel, Trocmé, Nico, Esposito, Tonito et Girouard, Nadine. 2019. Étude d’incidence québécoise sur les situations évaluées en protection de la jeunesse en 2014 : Portrait provincial. Faits saillants. Rapport de recherche. Montréal: Gouvernement du Québec, Centre intégré universitaire et de services sociaux du Cenre-Sud-de-l’Île-de-Montréal; Institut Universitaire Jeunes en Difficulté (CCSMTL).

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce rapport résume les faits saillants issus de l’Étude d’incidence québécoise sur les situations évaluées en protection de la jeunesse en 2014 (ÉIQ-2014). L’ÉIQ est une étude réalisée périodiquement auprès des services de protection du Québec depuis 1998. Elle a pour but de décrire les situations évaluées, les enfants concernés et leur milieu de vie.» (couverture)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le rapport utilise les données recueillies dans le cadre de l’ÉIQ-2014. L’échantillon de ce dernier était composé de 4011 enfants qui sont en évaluation dans un des 16 centres jeunesse du Québec à la suite d’un signalement entre le 1er octobre et le 31 décembre 2014.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats de l’ÉIQ-2014, révèle qu’au «Québec, l’exposition à la violence conjugale et l’abus physique reconnus par les services de protection ont augmenté de manière continue entre 1998 et 2014. En contrepartie, sur la même période, la fréquence des troubles de comportement a nettement diminué. La négligence est la catégorie d’incident fondé la plus fréquente aux trois temps de mesure. Ce phénomène a connu une baisse considérable entre 1998 et 2008, mais il a augmenté en 2014.» (p. 1) Par ailleurs, en «2014, au moins la moitié des premières figures parentales [des enfants évalués avec incident fondé] présente au moins une difficulté de fonctionnement, qu’elle soit confirmée par un diagnostic, dévoilée, observée ou soupçonnée par l’intervenant. […] De façon générale, les enfants de 0 à 5 ans semblent plus susceptibles que les enfants plus âgés de vivre avec une figure parentale ayant des difficultés de fonctionnement rapportées par l’intervenant. Chez ces tout-petits, les difficultés parentales les plus souvent observées sont le fait d’être victime de violence conjugale, le manque de soutien social ainsi que les problèmes de santé mentale, qui touchent la figure parentale d’un tout-petit sur trois. […] Quant aux adolescent.es, les difficultés parentales les plus fréquentes après le manque de soutien social sont les problèmes de santé physique et mentale, qui concernent chacun près du quart des adolescent.es évalués avec incident fondé.» (p. 5-6)