Les familles d’accueil de proximité : regard québécois sur ce dispositif d’accueil

Les familles d’accueil de proximité : regard québécois sur ce dispositif d’accueil

Les familles d’accueil de proximité : regard québécois sur ce dispositif d’accueil

Les familles d’accueil de proximité : regard québécois sur ce dispositif d’accueils

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Référence bibliographique [21320]

Poirier, Marie-Andrée, Hélie, Sonia et Lamothe, Josianne. 2018. «Les familles d’accueil de proximité : regard québécois sur ce dispositif d’accueil ». La Revue Internationale de l’Éducation Familiale, vol. 43, no 1, p. 47-64.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cet article a pour objectif «de dresser le portrait des enfants québécois confiés à des PS [personnes significatives] ainsi que d’explorer le rôle de ce type de placement dans la réunification familiale ou la prévention du recours à un dispositif d’accueil plus formel.» (p. 50) À titre indicatif, le terme «personne significative» réfère aux parents des familles d’accueil de proximité.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans le cadre de cette étude, «[u]ne cohorte de 170 enfants âgés de 0 à 12 ans qui débutent un placement auprès d’une PS dans le cadre d’une mesure de protection au Centre Jeunesse de Montréal a été consultée.» (p. 50) Ces enfants ont été pendant 3 ans. Des informations ont été recueillies dans les dossiers des enfants.

Instruments :
Guide d’entretien directif
Grille d’analyse de données administratives

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats de l’étude montrent que «les enfants connaissent bien [les] milieux [où ils sont placés] pour y avoir déjà séjourné, voire même passé de nombreuses nuits dans l’année précédant leur placement. On constate également que certains enfants vivaient déjà auprès de la PS au moment de leur placement par les autorités de la protection de la jeunesse.» (p. 59) «Les résultats de la présente étude soulèvent également que, de façon générale, les mères sont en accord avec le placement auprès de la PS. Les mères craignent le placement auprès d’une famille d’accueil et en ce sens, la familiarité avec le milieu de la PS les soulage et les rassure.» (p. 59-60). De plus, «[u]ne proportion importante des enfants (63%) qui quittent le milieu de vie de la PS seront ''réunifiés'' avec leur(s) parent(s). Dans ce contexte, on constate que le placement auprès de la PS a permis, pour une courte période de temps, de confier l’enfant à un environnement familial connu pour permettre à son parent de faire face à une situation de crise ou encore pour se ''reprendre en main''.» (p. 60)