Stabilité résidentielle, instabilité résidentielle et itinérance des jeunes quittant un placement substitut pour la transition à la vie adulte : étude longitudinale sur le devenir des jeunes placés

Stabilité résidentielle, instabilité résidentielle et itinérance des jeunes quittant un placement substitut pour la transition à la vie adulte : étude longitudinale sur le devenir des jeunes placés

Stabilité résidentielle, instabilité résidentielle et itinérance des jeunes quittant un placement substitut pour la transition à la vie adulte : étude longitudinale sur le devenir des jeunes placés

Stabilité résidentielle, instabilité résidentielle et itinérance des jeunes quittant un placement substitut pour la transition à la vie adulte : étude longitudinale sur le devenir des jeunes placéss

| Ajouter

Référence bibliographique [21315]

Goyette, Martin, Bellot, Céline, Blanchet, Alexandre et Silva-Ramirez, Rafael. 2019. Stabilité résidentielle, instabilité résidentielle et itinérance des jeunes quittant un placement substitut pour la transition à la vie adulte : étude longitudinale sur le devenir des jeunes placés. Montréal: Gouvernement du Canada, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada; Fondation canadienne de l’innovation; École nationale d’administration publique, Chaire de recherche du Canada sur l’évaluation des actions publiques à l’égard des jeunes et des populations vulnérables (CREVAJ).

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’étude sur le devenir des jeunes placés (EDJeP) a été développée par la Chaire de recherche du Canada sur l’évaluation des actions publiques à l’égard des jeunes et des populations vulnérables (CREVAJ) et ses partenaires dans le but de combler un manque de connaissances sur la préparation à la vie autonome des jeunes placés et la période de l’après-placement, période ayant fait l’objet de très peu d’attention au Québec. [Plus particulièrement,] EDJeP s’intéresse aux conditions de vie et de passage à l’autonomie des jeunes de 17 à 21 ans ayant été placés et qui font face à l’injonction paradoxale d’autonomie à la majorité.» (p. v)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Sur une population cible de 2573 jeunes, un échantillon représentatif de 1136 jeunes Québécois en situation de placement a été rencontré lors de la première vague d’entretiens […] pour compléter un questionnaire détaillé abordant leurs situations et expériences dans leurs diverses sphères de vie. Ces jeunes, qui avaient environ 17 ans au moment de la première vague, sont rencontrés de nouveau en 2019 (plus de 800 jeunes ont été rencontrés à ce jour), puis encore une fois en 2020 afin de suivre l’évolution de leur cheminement vers l’autonomie.» (p. v)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les analyses, «[m]ême si plus de la moitié des jeunes à la sortie du placement se retrouvent dans des situations stables […], il en demeure pas moins qu’il s’agit toutefois de jeunes fragilisés lorsqu’on compare leur situation à celle des jeunes en général sur le plan de l’éducation, des soutiens sociaux et des difficultés personnelles. Une des situations les plus protectrices demeure le fait que les jeunes restent dans les familles d’accueil à leur sortie de placement. À cet égard, il importe donc de considérer que l’absence de rupture brutale de services par un accompagnement maintenu de la famille d’accueil a constituée [sic] assurément un facteur de protection dans le cheminement vers la vie adulte autonome en soutenant la transition plutôt qu’en l’imposant.» (p. 13) D’ailleurs, l’«expérience de passage à la majorité des jeunes qui sont demeurés dans leur famille d’accueil de fin de placement est très certainement celle qui s’apparente le plus au passage à la majorité de la plupart des jeunes en population générale qui n’ont pas connu de placement, encore plus si le jeune placé en famille d’accueil y est depuis longtemps. […] Nous notons que les participants qui affirment être restés dans leur famille d’accueil de fin de placement ont significativement moins tendance à dire qu’il s’agissait d’une solution temporaire que ceux qui sont retournés dans leur famille de naissance […].» (p. 7)