Le déplacement en contexte de protection de l’enfance : quels savoirs pratiques à l’oeuvre chez les familles d’accueil québécoises?

Le déplacement en contexte de protection de l’enfance : quels savoirs pratiques à l’oeuvre chez les familles d’accueil québécoises?

Le déplacement en contexte de protection de l’enfance : quels savoirs pratiques à l’oeuvre chez les familles d’accueil québécoises?

Le déplacement en contexte de protection de l’enfance : quels savoirs pratiques à l’oeuvre chez les familles d’accueil québécoises?s

| Ajouter

Référence bibliographique [21313]

Guénette, Martine et Chouinard, Isabelle. 2020. «Le déplacement en contexte de protection de l’enfance : quels savoirs pratiques à l’oeuvre chez les familles d’accueil québécoises? ». Trabalho (En)Cena, vol. 5, no 2, p. 1-24.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cet article désire présenter les résultats d’une recherche de maîtrise s’inscrivant dans le courant de l’analyse des pratiques professionnelles et visant à déterminer les savoirs pratiques déployés par les famille d’accueil [FA] sur le déplacement d’enfants.

Questions/Hypothèses :
Cette étude «s’est intéressée à la question suivante: Quelles sont les caractéristiques des savoirs pratiques que possèdent les FA québécoises sur le déplacement d’enfants?» (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «huit FA québécoises régulières résidant dans la région des Laurentides. […] Les FA rencontrées possédaient en moyenne 19 années d’expérience, oscillant entre 3 et 35 années. La moyenne du nombre d’enfants accueillis est de 112 par FA, variant entre 12 et 300 enfants.» (p. 9)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats de cette étude ont permis de découvrir que c’est précisément la capacité de médiation et de transformation des savoirs théoriques se retrouvant adaptés au contexte de l’accueil en milieu familial qui forme la singularité des savoirs pratiques du travail de FA. […] Cet article a également permis de mettre en relief l’enjeu de reconnaissance professionnelle auquel les FA québécoises sont toujours confrontées […]. C’est principalement l’enchevêtrement complexe de la vie professionnelle et personnelle […] qui différencie le métier de FA des autres types de métiers relationnels et qui semble faire obstacle à sa reconnaissance sociale et professionnelle. D’ailleurs, les connaissances estimées obligatoires par la société pour accomplir ce métier renvoient à des connaissances dites ''naturelles'' […], ne s’apparentant pas à des connaissances académiques ou professionnelles pouvant être développées. Or, cette recherche a permis de souligner que l’importance des savoirs pratiques et de composante médiatrice au cœur du travail des FA nécessite des compétences précises, voire spécialisées. Les résultats tendent à démontrer que les FA ont développé des savoirs théoriques et pratiques se référant spécifiquement à des connaissances enseignées dans les cursus académiques d’une grande majorité de métiers relationnels. […] Dans cette optique, le travail de l’accueil dépasse largement le rôle de parent naturel et met de l’avant tout un savoir-faire méritant une reconnaissance au même titre que celui de bon nombre d’autres métiers relationnels.» (p. 20)