Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaire

Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaire

Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaire

Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaires

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Référence bibliographique [21309]

Pouliot, Ève. 2020. «Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaire». Thèse de doctorat, Université Laval, École de travail social et de criminologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles «vise à comparer les représentations sociales de la compétence parentale dans les perspectives sociale et judiciaire en contexte de protection de la jeunesse. Ce but général se décline en deux objectifs spécifiques: [documenter] le contenu des représentations sociales de la compétence parentale [et identifier] les facteurs invoqués dans l’évaluation de la compétence parentale.» (p. iii) Le premier article «propose d’aborder le concept de compétence parentale en tenant compte, plus particulièrement, de sa définition, de ses composantes et déterminants ainsi que des outils disponibles pour l’évaluer dans l’intervention auprès des familles en difficulté.» (p. 22) Le deuxième article montre «que les changements dans les pratiques d’intervention auprès des parents sont attribuables, dans une large mesure, à des changements sociétaux.» (p. 55) Le troisième article présente «les résultats d’une recherche portant sur les représentations sociales de la compétence parentale selon les perspectives sociale et judiciaire.» (p. 61) Finalement, le quatrième article «compare les facteurs invoqués pour évaluer la compétence parentale dans les perspectives sociale et judiciaire en contexte de protection de la jeunesse.» (p. 94)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cette recherche est basée «sur une analyse documentaire du contenu de 50 dossiers judiciarisés d’enfants [27 filles et 23 garçons] de moins de 14 ans signalés pour négligence […].» (p. iii)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Dans l’ensemble, les résultats de cette thèse montrent «que les acteurs du secteur social et ceux du secteur judiciaire ont, dans une large mesure, une représentation similaire de la compétence parentale […].» (p. iii) Le premier article «met en lumière la difficulté́ de tirer une ligne claire entre la compétence et l’incompétence dans l’exercice du rôle parental. [La recension] souligne toutefois les principales composantes utilisées par les chercheurs et les intervenants afin de circonscrire le concept de compétence parentale […].» (p. 22) Le deuxième article confirme que les «pratiques actuelles dans le domaine des services à l’enfance sont fortement influencées par l’approche centrée sur la famille. […] Cette transformation de la façon de concevoir les interventions [résulte] de l’évolution des mentalités en ce qui a trait au rôle de la famille et à la place de l’État dans les questions familiales.» (p. 45) Le troisième article montre «que les représentations issues des deux perspectives [sociales et judiciaires] sont convergentes dans l’identification de deux principales composantes associées à la compétence parentale […]. Certaines différences sont toutefois notées entre les perspectives sociale et judiciaire. La principale différence vient du fait que la perspective sociale prend généralement en compte un plus grand nombre d’éléments pour juger de la compétence d’un parent […].» (p. 61) Enfin, le quatrième article permet de constater que les facteurs invoqués «sont convergents dans une large mesure, ceux invoqués dans les jugements étant largement basés sur le contenu des rapports des intervenants sociaux œuvrant pour la DPJ. Ce constat [est] intéressant, en ce sens qu’il positionne les intervenants sociaux comme des acteurs susceptibles d’influencer les représentations sociales de la parentalité́ dans la sphère judiciaire.» (p. 119)