Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adulte
Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adulte
Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adulte
Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adultes
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Référence bibliographique [21284]
Couët-Garand, Alexandre. 2019. «Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adulte». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Intentions : Cette thèse par articles comporte deux articles. Le deuxième article fait l’objet de cette fiche. Le premier objectif général de la thèse est de «[d]istinguer conceptuellement tristesse, détresse et dépression dans le contexte d’un deuil, étant donné le flou dans la littérature, et proposer une nouvelle théorisation de la nature et du rôle de ces expériences affectives dans le deuil.» Le deuxième objectif est, «[d’]explorer l’expérience subjective de la tristesse telle qu’elle est rapportée par des endeuillés engagés dans un processus non pathologique afin d’aller chercher un point de vue ''neuf'' sur cette émotion, en retournant aux données brutes de l’expérience subjective des participants.» (p. 20)
Questions/Hypothèses : L’auteur s’attend à ce que la tristesse rapportée par les participants de l’étude «soit similaire au construit de tristesse tel que formulé dans la théorie [qu’il élaborera].» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon de la deuxième étude est constitué de 6 participants adultes ayant perdu un parent au cours des trois dernières années. «Les participants étaient recrutés à l’aide d’affiches posées dans les hôpitaux, les organismes d’aide aux endeuilles (Lumi-Vie, Maison Monbourquette), les cliniques universitaires de psychologie (UQAM, Université de Montréal, McGill) et les salons funéraires de la région de Montréal.» (p. 62)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Selon les résultats de la deuxième étude, «les participants semblaient considérer la tristesse comme une émotion tolérable, donc non débordante. Contrairement à ce qui se passe dans la dépression, les participants n’étaient pas tristes presque toute la journée, la plupart des jours […], mais vivaient plutôt la tristesse par vagues, de plus ou moins courte durée, allant de quelques secondes jusqu’à un maximum de quelques heures. […] D’un autre côté, la tristesse est vécue comme une expérience désagréable et les participants, bien qu’ils l’acceptent et y voient une fonction, avaient hâte que la fréquence des épisodes de tristesse diminue. […] Les résultats montrent également que cette tristesse était entrecoupée de moments de fonctionnement normal et/ou de moments de joie, ce qui permet de continuer à investir ou de réinvestir d’autres sphères de sa vie et donc de s’ajuster à sa nouvelle vie sans le parent perdu.» (p. 79)