L’effet de la thérapie conjugale axée sur l’émotion sur deux symptômes du trouble de stress post-traumatique et sur la satisfaction conjugale chez deux couples militaires

L’effet de la thérapie conjugale axée sur l’émotion sur deux symptômes du trouble de stress post-traumatique et sur la satisfaction conjugale chez deux couples militaires

L’effet de la thérapie conjugale axée sur l’émotion sur deux symptômes du trouble de stress post-traumatique et sur la satisfaction conjugale chez deux couples militaires

L’effet de la thérapie conjugale axée sur l’émotion sur deux symptômes du trouble de stress post-traumatique et sur la satisfaction conjugale chez deux couples militairess

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Référence bibliographique [21282]

Boudreault, Geneviève. 2020. «L’effet de la thérapie conjugale axée sur l’émotion sur deux symptômes du trouble de stress post-traumatique et sur la satisfaction conjugale chez deux couples militaires». Essai doctoral, Gatineau (Québec), Université du Québec en Outaouais, Département de psychoéducation et de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif principal de la présente étude était d’évaluer l’impact d’une intervention TCÉ [Thérapie conjugale axée sur l’émotion] sur deux symptômes de TSPT [trouble de stress post-traumatique] chez un partenaire militaire: l’engourdissement émotionnel et l’irritabilité. [L’étude visait] également [à] évaluer l’impact de la TCÉ sur la satisfaction conjugale des deux partenaires.» (p. 37)

Questions/Hypothèses :
L’autrice émet cinq hypothèses. Premièrement, elle prévoit «une diminution statistiquement significative des symptômes d’engourdissement émotionnel […] après l’introduction du traitement TCÉ.» (p. 37) Deuxièmement, elle s’attend à «une diminution statistiquement significative des symptômes d’irritabilité […] après l’introduction du traitement TCÉ.» (p. 37) Troisièmement, elle émet l’hypothèse qu’«[i]l y aura une augmentation statistiquement significative de la satisfaction conjugale des deux partenaires […] après l’introduction du traitement TCÉ.» (p. 37) Quatrièmement, l’autrice prévoit «une amélioration des symptômes de TSPT des participants militaires […] à la fin du traitement TCÉ.» (p. 37) Cinquièmement, elle s’attend à «une augmentation de la satisfaction conjugale des partenaires […] à la fin du traitement TCÉ.» (p. 38)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans le cadre de l’étude, trois couples issus d’une population militaire ont été recrutés. «Les critères d’inclusion étaient: […] le membre du couple militaire devait avoir été déployé au moins une fois durant les dix dernières années, […] le militaire devait avoir vécu une exposition au trauma et pouvait avoir un diagnostic de TSPT, […] le couple devait être en relation depuis au moins un an et […] le couple devait vivre des insatisfactions conjugales.» (p. 40) Un des couples s’est désisté au cour de l’étude. Les deux couples retenus viennent de la région de Québec.

Instruments :
En plus de répondre à différents questionnaires, les participants ont procédé à des auto-enregistrements quotidiens (19 semaines) mesurés à l’aide de questions issus d’autres questionnaires. Les données des auto-enregistrements ont ensuite été codifiées.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats de l’étude montrent, après la TCÉ, «des améliorations statistiquement significatives de la variable irritabilité chez les deux militaires et des améliorations statistiquement significatives de l’engourdissement émotionnel chez l’un des deux militaires. Les deux conjointes ont eu une amélioration statistiquement significative de la satisfaction conjugale. Les améliorations enregistrées […] des symptômes de TSPT chez les militaires et de la satisfaction conjugale mesurée par une amélioration du score au DAS [échelle d’attachement dyadique] chez tous les partenaires suggèrent que la TCÉ pourrait être un traitement de couple pouvant avoir un effet combiné d’améliorer la satisfaction conjugale et de diminuer certains symptômes de TSPT.» (p. 62) De plus, «[c]omme il semblerait que les conjointes ont bénéficié de la TCÉ, elles pourraient être une influence positive dans l’aide apportée au partenaire militaire.» (p. 63)