Pornographie et bien-être sexuel : le rôle du secret et de la consommation en couple
Pornographie et bien-être sexuel : le rôle du secret et de la consommation en couple
Pornographie et bien-être sexuel : le rôle du secret et de la consommation en couple
Pornographie et bien-être sexuel : le rôle du secret et de la consommation en couples
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Référence bibliographique [21274]
Bisson, Geneviève. 2019. «Pornographie et bien-être sexuel : le rôle du secret et de la consommation en couple». Mémoire doctoral, Québec, Université Laval, Département de psychologie.
Intentions : «L’objectif principal de ce mémoire doctoral est d’examiner l’association entre la consommation secrète ou en couple de pornographie et le bien-être sexuel des individus en couple.» (p. 14-15) «L’objectif secondaire est d’examiner l’effet du genre dans l’association entre la consommation secrète ou en couple de pornographie et le bien-être sexuel.» (p. 15)
Questions/Hypothèses : L’autrice émet une hypothèse en lien avec chacun de ses deux objectifs. La première est «qu’une consommation de pornographie connue, ainsi qu’en couple, améliore le bien-être sexuel.» (p. 15) En lien avec l’objectif secondaire, «[i]l est attendu que chez les femmes, une consommation en couple, et connue, soit associée à un meilleur bien-être sexuel.» (p. 15)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Des 1143 individus qui ont complété volontairement l’étude en ligne, 554 (48,5%) individus en couple ont complété au moins un des deux questionnaires d’intérêt sur la consommation de pornographie. De ces individus, 74,2% sont des femmes (n= 411) et 25,8% sont des hommes (n = 143) âgés entre 18 et 78 ans […].» (p. 16)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats illustrent qu’un modèle comportant deux classes latentes permet le mieux d’expliquer les relations entre la consommation secrète et la consommation en couple de pornographie. Une première classe latente, composée de 34% de l’échantillon (n = 188), comprend les participants qui ont indiqué consommer de la pornographie avec leur partenaire conjugal et de façon connue de ce dernier. La deuxième classe latente, composée de 66% de l’échantillon (n = 366), comprend les participants qui consomment de la pornographie de façon solitaire, que cette utilisation soit connue (n = 221) ou secrète (n = 113). Ensuite, les données des analyses indiquent qu’une consommation de pornographie ouverte et commune est associée à un meilleur bien-être sexuel puisqu’une meilleure satisfaction sexuelle, une diminution des dysfonctions sexuelles et un niveau plus faible d’évitement sexuel sont rapportés par les participants comparativement à ceux de la deuxième classe latente. Enfin, les analyses ne montrent aucune différence de genre, ce qui indique que les proportions d’hommes et de femmes ne se distinguent pas selon les deux classes latentes.» (p. iii)