Perspectives d’intervenantes sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés

Perspectives d’intervenantes sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés

Perspectives d’intervenantes sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés

Perspectives d’intervenantes sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modéréss

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Référence bibliographique [21250]

Kitoko, Elisabeth. 2018. «Perspectives d’intervenantes sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire s’intéresse aux perspectives d’intervenantes/travailleuses sociales sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès de femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
La question principale de la recherche est la suivante: «[q]uelles sont les perceptives des intervenantes sur les pratiques d’intervention à privilégier lors d’une intervention auprès de femmes dans un contexte de concomitance de violence conjugale et de troubles mentaux modérés?» (p. 27)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’étude a été effectuée auprès de six intervenantes/travailleuses sociales issues de centres de différents services sociaux spécialisés de la région de Québec et possédant de nombreuses années d’expérience de travail avec des femmes victimes de violence conjugale et aux prises avec des troubles mentaux modérés.» (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats «confirment d’une part, que les conséquences sur le plan de la santé mentale sont inhérentes au vécu de victimisation et qu’une portion non négligeable des femmes victimes de violence conjugale développeront des troubles mentaux dans ce contexte; d’autre part, ils montrent que la collaboration entre les professionnels en santé mentale (médecins et psychiatres) et les intervenantes des centres spécialisés en violence conjugale est essentielle pour bien cerner cette problématique et mieux répondre aux besoins des femmes violentées.» (p. iii) En outre, les «participantes ont rapporté avoir une grande empathie lors de leurs contacts avec les femmes victimes. Elles témoignent en disant que parfois lorsqu’une femme victime de violence conjugale fait appel à leurs services, c’est peut-être pour la protection de ses enfants, ou bien parce que le juge l’a obligée à consulter ou à se rendre dans une maison d’hébergement pour ne pas perdre ses enfants, ou que l’entourage fait pression pour qu’elle consulte, ou qu’elle a décidé elle-même de le faire. [Cependant,] la majorité des femmes ont peur d’être jugées, car une femme qui est dans une dynamique de violence n’arrive pas à admettre et à montrer que l’homme qui dit l’aimer lui fait subir de la violence. Les intervenantes insistent sur l’importance de nommer aux femmes violentées que leur but n’est pas qu’elles se séparent de leurs partenaires, mais qu’elles veulent regarder avec elles leurs objectifs afin de mieux les aider.» (p. 63)