La violence en milieu scolaire et les défis de l’éducation à la socialisation

La violence en milieu scolaire et les défis de l’éducation à la socialisation

La violence en milieu scolaire et les défis de l’éducation à la socialisation

La violence en milieu scolaire et les défis de l’éducation à la socialisations

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Référence bibliographique [21246]

Bowen, François, Levasseur, Caroline, Beaumont, Claire, Morisette, Éric et St-Arnaud, Paula. 2018. «La violence en milieu scolaire et les défis de l’éducation à la socialisation». Dans Rapport québécois sur la violence et la santé , sous la dir. de Julie Laforest, Maurice, Pierre et Bouchard, Louise Marie, p. 199-228. Montréal: Gouvernement du Québec, Institut national de santé publique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre vise à brosser le portrait de la violence en milieu scolaire au Québec. Des facteurs de risque et de protection associés à la famille sont notamment abordés.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


La violence à l’école est définie, dans ce chapitre, comme étant «tout type de comportement non désiré, perçu comme étant hostile et nuisible, portant atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne, à ses droits ou à sa dignité. La violence peut être vécue, et commise, par des élèves ou par le personnel scolaire. […] La violence en milieu scolaire est fréquente. [O]n estime que plus du tiers des élèves québécois vivent au moins un épisode de violence verbale ou physique à l’école ou sur le chemin de l’école.» (p. 199) Les comportements violents en milieu scolaire peuvent être attribuables à plusieurs facteurs, tels que «le cadre éducatif, les conditions d’enseignement et d’apprentissage, la qualité des relations interpersonnelles, la qualité de l’environnement physique et social, etc.» (p. 199) Par exemple, un «survol des facteurs de l’environnement familial met en lumière l’importance de la disponibilité, de la sensibilité et de la capacité à répondre au besoin de l’enfant chez le parent, de même qu’à l’inconstance du soutien offert, au style disciplinaire autoritaire, à la précarité socio-économique et à la maltraitance.» (p. 212) Concernant l’influence des liens positifs avec l’environnement familial et social, «se tisse entre l’enfant et les adultes significatifs (les parents, puis éventuellement les enseignants) un lien d’attachement, sous forme de relation affective réciproque et dynamique qui sert de base au développement des interactions de l’enfant avec son univers social […].» (p. 214)