La violence vécue en milieu autochtone

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La violence vécue en milieu autochtones

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Référence bibliographique [21241]

Bergeron, Odile, Richer, Faisca et Dugay, Isabelle. 2018. «La violence vécue en milieu autochtone». Dans Rapport québécois sur la violence et la santé , sous la dir. de Julie Laforest, Maurice, Pierre et Bouchard, Louise Marie, p. 281-313. Montréal: Gouvernement du Québec, Institut national de santé publique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre vise à dresser un portrait de la violence vécue en milieu autochtone au Québec. Des facteurs de risque et de protection associés à la famille sont notamment abordés.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Le chapitre explique que la «violence vécue en milieu autochtone présente plusieurs caractéristiques similaires à la violence vécue dans les milieux non autochtones, entre autres en matière de facteurs de risque et de conséquences sur la santé. […] À cette violence s’ajoute la violence collective qui se manifeste par les limites structurelles imposées par les nombreuses politiques gouvernementales dans à peu près tous les domaines du développement économique et social des populations autochtones au pays. Ce type de violence est en fait souvent désigné par le terme “violence structurelle” ou “racisme systémique”.» (p. 281) Par exemple, la «domination du modèle occidental de la famille nucléaire et les impacts transgénérationnels des pensionnats ont entraîné de profonds changements dans les dynamiques familiales autochtones, sur la définition des rôles de tous les membres et sur la transmission des pratiques parentales […]. Avec eux, les services provinciaux de protection de la jeunesse ont aussi fortement contribué à la dévalorisation des systèmes familiaux autochtones dès lors jugés inadéquats et problématiques dans la mesure où ils ne s’emboîtent pas convenablement au modèle occidental valorisé.» (p. 298) Toutefois, les relations familiales sont également un facteur protection et de résistance. En effet, en «contexte de violence, le réseau familial occupe une place primordiale dans la mesure où plusieurs victimes vont chercher le soutien des membres de leur famille et de leurs proches avant de faire appel aux ressources d’aide formelles […].» (p. 298)