Lien prédictif entre la victimisation par les pairs et les problèmes de sommeil chez les enfants : facteurs de risque et de protection

Lien prédictif entre la victimisation par les pairs et les problèmes de sommeil chez les enfants : facteurs de risque et de protection

Lien prédictif entre la victimisation par les pairs et les problèmes de sommeil chez les enfants : facteurs de risque et de protection

Lien prédictif entre la victimisation par les pairs et les problèmes de sommeil chez les enfants : facteurs de risque et de protections

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Référence bibliographique [21238]

Bilodeau, François. 2018. «Lien prédictif entre la victimisation par les pairs et les problèmes de sommeil chez les enfants : facteurs de risque et de protection». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles «a pour objectif de mieux comprendre dans quelle mesure la victimisation par les pairs peut affecter le sommeil des enfants au cours de la petite enfance et au cours de l’enfance, et d’identifier des facteurs modérateurs de ce lien.» (p. ix) D’abord, le premier article vérifie si la victimisation par les pairs au cours de la petite enfance est associée au développement de l’insomnie et des parasomnies et investigue si les comportements parentaux positifs et coercitifs ont une influence pour ces problèmes de sommeil. Quant au deuxième article, il «examine le lien entre la victimisation par les pairs et les parasomnies chez les enfants d’âge scolaire [et] vérifie si cette association peut être atténuée par le niveau de soutien provenant des relations clés dans la vie de l’enfant, spécifiquement, le réconfort et le soutien de la relation avec les parents, l’enseignant et les amis.» (p. ix)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans l’article 1, les «participants sont 1181 enfants (594 filles) âgés entre 3 ans et 6 ans et qui fréquentent un établissement de garde. L’échantillon fait partie de l’Étude Longitudinale des Enfants du Québec (ÉLDEQ).» (p. x) Les données ont été recueillies par l’entremise des mères de ces enfants. Pour l’article 2, les «participants sont 1150 enfants (603 filles) âgés de 8 ans et qui fréquentent un établissement scolaire. L’échantillon fait partie de l’ÉLDEQ.» (p. x) Ce sont les mères des enfants, ainsi que leurs professeurs qui ont été interrogés pour cette étude.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«[L]es résultats de cette thèse indiquent que les enfants d’âge préscolaire et d’âge scolaire victimisés par leurs pairs en milieu de garde ou en établissement scolaire présentent davantage de problèmes de sommeil comparativement aux enfants non victimisés.» (p. 139) Plus particulièrement, les résultats de l’article 1, révèlent que «l’association prédictive entre la victimisation par les pairs et les problèmes de sommeil varient en fonction des pratiques parentales; la coercition parentale exacerbe les parasomnies alors que les pratiques parentales positives atténuent le développement de problèmes liés à l’insomnie. Les résultats suggèrent que la persistance de problèmes de sommeil au cours de la petite enfance peut être un indice de la victimisation chronique par les pairs, mais que les comportements des parents jouent un rôle clé dans le développement de ces problèmes.» (p. x) Pour l’article 2, les analyses «révèlent que la victimisation par les pairs vécue au cours de l’année scolaire précédente est associée à un niveau plus élevé de parasomnies, tant chez les filles que chez les garçons. Cependant, pour les filles, le lien prédictif entre la victimisation par les pairs et les parasomnies est modéré par le niveau de chaleur et de soutien dans les relations des enfants avec leurs parents, leurs enseignants ou leurs amis. Les résultats suggèrent que les symptômes somatiques tels que les problèmes de sommeil peuvent être un premier indicateur qu’un enfant est victimisé par ses pairs. De plus, parce que les parents, les enseignants et les amis peuvent jouer un rôle clé dans la prévention du développement des parasomnies, il peut être utile d’aider les enfants victimisés à développer des liens forts dans au moins une de ces relations.» (p. x)