Les théories migratoires à l’épreuve du temps

Les théories migratoires à l’épreuve du temps

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Référence bibliographique [21221]

Piché, Victor. 2018. «Les théories migratoires à l’épreuve du temps». Dans L’immigration et l’ethnicité dans le Québec contemporain , sous la dir. de Deirdre Meintel, Germain, Annick, Juteau, Danielle, Piché, Victor et Renaud, Jean p. 41-58. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteur brosse le portrait de l’évolution des théories migratoires. Il aborde notamment la nouvelle économie de migration qui se caractérise par la mise de l’avant de stratégies familiales pour la prise de décision migratoire.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé


«Le contexte actuel dans lequel évoluent les migrations internationales a peu à voir avec l’histoire des migrations du XXe siècle. D’une part, cela est bien connu, la mondialisation de l’économie crée de nouveaux besoins en main-d’œuvre dans les pays du centre tout en faisant croître les inégalités à la périphérie du système mondial. D’autre part, la démographie des pays du centre, caractérisée essentiellement par le vieillissement et le ralentissement de la croissance, fait apparaître la nécessité du recours à la migration internationale pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre.» (p. 57) «La “nouvelle économie de la migration”, en lien avec l’éclairage féministe, a également permis d’introduire un troisième niveau d’analyse, le niveau “méso” constitué par la famille et le ménage. Cette approche met en avant que les décisions migratoires se prennent dans un contexte familial (la famille constitue l’unité décisionnelle), de sorte que la migration appartient à l’univers des stratégies familiales plutôt qu’individuelles; elle révèle l’interdépendance entre le migrant et sa famille. Rattachée au concept de stratégie familiale, la nouvelle économie de la migration insiste sur la gestion et le partage des risques. La migration est alors analysée au niveau du ménage et de la famille et revêt un caractère de sécurité sociale. Bref, au-delà du capital humain si cher à la théorie néoclassique, il y a le capital social de réseau et de parenté.» (p. 45)