Perceptions des futurs enseignantes et enseignants de français L1 et L2 à l’égard des inégalités numériques chez les élèves

Perceptions des futurs enseignantes et enseignants de français L1 et L2 à l’égard des inégalités numériques chez les élèves

Perceptions des futurs enseignantes et enseignants de français L1 et L2 à l’égard des inégalités numériques chez les élèves

Perceptions des futurs enseignantes et enseignants de français L1 et L2 à l’égard des inégalités numériques chez les élèvess

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Référence bibliographique [21219]

Chartrand, Dominic. 2019. «Perceptions des futurs enseignantes et enseignants de français L1 et L2 à l’égard des inégalités numériques chez les élèves». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de didactique des langues.

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Fiche synthèse

h2>1. Objectifs
Intentions :
Cette étude a «pour objectif de déterminer si les futurs enseignants de français L1 [langue maternelle] et L2 [langue seconde] sont sensibles aux inégalités numériques associées au genre et au statut socioéconomique [de la famille] de leurs futurs élèves.» (p. xii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 70 futurs enseignants de français L1 et L2. Pour ce faire, l’auteur a «sollicité la participation d’une cohorte d’étudiants de 3e année en enseignement du français au secondaire et d’une cohorte de 3e année d’étudiants en enseignement du français langue seconde d’une université francophone de Montréal.» (p. 72)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats révèlent que les futurs enseignants interrogés «perçoivent les inégalités numériques de façon très variable dans l’ensemble des items et au fil des sections [analysés dans l’étude]. Leurs perceptions vont d’ailleurs souvent à l’encontre de l’état des connaissances sur le sujet.» (p. xii) «En ce qui a trait aux inégalités de compétences numériques liées au SSE [statut socioéconomique], les perceptions des participants rejoignent l’état des connaissances pour un seul item. Ils se sont effectivement prononcés en désaccord (par une mince majorité: 54,3%) avec l’idée que les enfants des familles défavorisées ont un niveau de compétence et d’habiletés avec les TIC [technologie de l’information et de la communication] tout aussi élevé que les enfants issus des familles plus favorisées. Ceci est d’ailleurs contredit par un vaste nombre d’études qui associent à des marqueurs du SSE (ex.: niveau d’éducation parentale, type d’emploi occupé par les parents, revenu familial, nombre de livres à la maison, etc.) des stratifications sur le plan des compétences à utiliser les TIC […].» (p. 122-123) En outre, «[b]ien que les participants perçoivent que la présence d’un ordinateur et d’une connexion Internet à domicile est répandue, ils perçoivent également fortement (87,1%) que les élèves des familles plus favorisées ont nécessairement accès à des équipements technologiques plus nombreux et de meilleure qualité que les élèves des familles défavorisées.» (p. 120)