Étude du coping spirituel, du bien-être spirituel et de l’adaptation au stress chez les 16-24 ans fréquentant un centre d’éducation aux adultes

Étude du coping spirituel, du bien-être spirituel et de l’adaptation au stress chez les 16-24 ans fréquentant un centre d’éducation aux adultes

Étude du coping spirituel, du bien-être spirituel et de l’adaptation au stress chez les 16-24 ans fréquentant un centre d’éducation aux adultes

Étude du coping spirituel, du bien-être spirituel et de l’adaptation au stress chez les 16-24 ans fréquentant un centre d’éducation aux adultess

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Référence bibliographique [21212]

Bergevin, Stéphanie. 2019. «Étude du coping spirituel, du bien-être spirituel et de l’adaptation au stress chez les 16-24 ans fréquentant un centre d’éducation aux adultes». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but de cette thèse est de décrire tout d’abord les perceptions de la spiritualité chez les 16-24 ans fréquentant un centre d’éducation des adultes (CEA); plus spécifiquement, investiguer chez cette clientèle leur perception de la spiritualité, d’un point de vue qualitatif, et en quoi les pratiques et croyances spirituelles peuvent être favorables à une meilleure adaptation au stress. Elle vise ensuite à décrire la perception des jeunes de 16-24 ans en lien avec le rôle de l’école dans le développement de leur cheminement spirituel. Finalement, cette thèse a pour objectif de tester le rôle prédictif du bien-être spirituel et du coping spirituel sur le style de coping adopté chez les 16-24 ans fréquentant un CEA.» (p. v)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au total, 610 jeunes de 16 à 24 ans, fréquentant la formation générale aux adultes dans l’un des 26 CEA visités, dans différentes régions administratives du Québec [ont] participé à l’étude. L’échantillon comprend un nombre équivalent de filles et de garçons (49,3 % de filles et 50,7 % de garçons) […].» (p. 86)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats montrent «que les jeunes sont encore nombreux (68,2 %) à reconnaitre appartenir à une religion. Ils sont toutefois moins nombreux à y accorder de l’importance (31,2 %).» (p. vi) Ces résultats pourraient «s’expliquer par le fait d’avoir été élevés ou non dans un environnement familial spirituel dans lequel se véhiculent connaissances et informations sur le sujet. Ainsi, un jeune n’ayant pas grandi dans un environnement croyant ou ayant reçu peu d’informations à cet effet rapporte moins d’importance qu’un autre ayant évolué dans un tel milieu. Il est surprenant de constater l’influence de l’héritage familial chez le jeune, considérant la prise de distance généralement adoptée par les jeunes en regard des valeurs familiales afin de créer sa propre identité. En effet, à l’enfance, les enfants ont tendance à adopter le système de croyances de leurs parents, alors qu’à l’adolescence, on assiste généralement à une distanciation des valeurs familiales, à une quête d’identité personnelle et de prises de position indépendante et plus critique face aux idéologies véhiculées dans sa société d’appartenance.» (p. 163) De plus, les participants «soulignent que l’école devrait favoriser l’enseignement de l’ensemble des religions et miser davantage sur la sphère existentielle de la spiritualité, tout en respectant la liberté de chacun de croire en ce qu’il veut. [Finalement, les résultats laissent] percevoir que ce ne sont pas tous les jeunes qui reconnaissent le rôle de la spiritualité dans l’adaptation au stress.» (p. vii)